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Une campagne pour dénoncer l’exploitation sexuelle

Photo: niclientnicomplice.tumblr.com

MONTRÉAL – La banalisation de l’exploitation sexuelle est décriée dans une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux.

Cette offensive médiatique, chapeautée par la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES), a été lancée à l’approche de la «Journée internationale de non-prostitution» qui est soulignée dimanche.

Interviewée par La Presse Canadienne, la responsable des communications de l’organisme, Éliane Legault-Roy, a expliqué que cette démarche est nécessaire car la prostitution «fait partie du continuum de la violence envers les femmes». Elle a poursuivi en disant que «cette industrie alimente aussi les inégalités entre les sexes».

Mme Legault-Roy a indiqué que son organisation s’oppose à la légalisation du plus vieux métier du monde car elle le perçoit comme étant une «forme d’oppression»,

Elle a, toutefois, rapidement nuancé ses propos en précisant que la CLES milite pour que les prostituées ne soient pas perçues comme des criminelles pour éviter «qu’elles ne soient punies pour l’exploitation qu’elles subissent». Par contre, selon Éliane Legault-Roy, «les clients et les proxénètes eux devraient être tenus responsables pour leurs actes».

Elle a résumé la position des membres de son organisation en lançant«on n’est pas contre les prostituées […] mais on a un objectif qui est relativement réaliste c’est-à-dire faire diminuer l’exploitation sexuelle».

Mme Legault-Roy est intimement convaincue que «plus ce message-là sera entendu, plus il sera compris et plus il sera appuyé» au sein de la population.

Pour le faire passer, la CLES compte entre autres sur sa nouvelle campagne sur Internet qui s’intitule «Ni client, ni complice! Refusons la banalisation de l’exploitation sexuelle».

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