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ISQ: le Québec a enregistré plus de décès en 2014

Photo: Archives
Lia Lévesque - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Le Québec a enregistré plus de décès, en 2014, et cela est dû principalement aux cas de grippe qui ont été plus nombreux.

Dans son dernier Coup d’oeil sociodémographique qui est paru mardi, l’Institut de la statistique du Québec souligne que le Québec a ainsi enregistré 63 000 décès en 2014, alors qu’il en avait rapporté quelque 60 800 en 2012 et 2013.

L’Institut parle d’une augmentation relativement marquée du nombre de décès en 2014.

«La hausse annuelle moyenne est d’environ 600 (décès) au cours de la dernière décennie. Mais cette année, c’est une hausse de 2200 par rapport à 2013, ce qui est assez marqué comme augmentation. Et puis, tout ça se passe en novembre-décembre, particulièrement en décembre. Et on peut clairement attribuer ça à l’épisode de grippe assez aigu qu’on a eu cet hiver», a expliqué en entrevue mardi Frédéric Fleury-Payeur, démographe à l’Institut de la statistique du Québec.

La saison grippale de 2014-2015 a été hâtive; il y a eu un nombre important de décès au mois de décembre 2014 et l’ISQ s’attend à «un pic record» en janvier 2015.

Dans son étude, M. Fleury-Payeur note une «saisonnalité assez marquée» dans la répartition des décès.

Ainsi, «les jeunes meurent plus fréquemment lors des mois d’été en raison, notamment, des accidents de la route et des noyades». Quant aux personnes âgées, elles meurent plus fréquemment pendant les mois d’hiver. «Comme leur poids dans le nombre de décès est fortement majoritaire, la répartition globale (des décès) correspond davantage à leur saisonnalité», explique le démographe.

Espérance de vie

Au Québec, en 2014, l’espérance de vie à la naissance atteignait 80,2 ans chez les hommes et 84,1 ans chez les femmes. Pendant des années, le Québec a affiché la plus faible espérance de vie de toutes les provinces canadiennes. Ce n’est plus le cas, puisque le Québec a connu une forte progression en la matière. Le Québec se situe aujourd’hui au troisième rang derrière la Colombie-Britannique et l’Ontario.

L’amélioration de l’espérance de vie est due à différents facteurs comme les progrès de la médecine, de meilleures habitudes de vie, une plus grande diffusion des connaissances scientifiques, davantage de prévention quant aux maladies et accidents, de meilleures technologies médicales et autres, note M. Fleury-Payeur.

L’espérance de vie progresse plus rapidement chez les hommes que chez les femmes depuis quelques décennies déjà. L’écart d’âge de 4 ans entre les deux sexes a déjà été de 8 ans durant les années 1970, ajoute-t-il.

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