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Des transporteurs aériens accommodent les voyageurs inquiets du virus Zika

Doctor Angela Rocha shows brain scans of a baby born with microcephaly at the Oswaldo Cruz Hospital in Recife, Brazil, Thursday, Jan. 28, 2016. Brazilian officials still say they believe there's a sharp increase in cases of microcephaly and strongly suspect the Zika virus, which first appeared in the country last year, is to blame. The concern is strong enough that the U.S. Centers for Disease Control and Prevention this month warned pregnant women to reconsider visits to areas where Zika is present. (AP Photo/Felipe Dana) Photo: The Associated Press
Rédaction - La Presse Canadienne

Air Canada permet à ses clients et à leurs proches de modifier leurs réservations ou d’obtenir un remboursement s’ils annulent un vol parce qu’ils sont particulièrement à risque de contracter le Zika dans les pays où le virus est présent.

Le transporteur aérien précise jeudi que ces voyageurs devront présenter une attestation médicale confirmant qu’ils sont à risque de contracter le virus, transmis par une piqûre de moustique.

De son côté, Transat indique que les femmes enceintes qui présenteront une attestation médicale pourront modifier leurs dates ou leur destination si elles avaient réservé un siège pour un pays où le virus est présent, selon la liste établie par l’Organisation panaméricaine de la santé.

Par contre, le voyagiste n’offre pas de remboursement, et les modifications aux plans de voyage ne sont aussi offertes qu’aux personnes qui devaient partager la chambre d’hôtel de la femme enceinte.

United Airlines et American Airlines, aux États-Unis, avaient déjà annoncé qu’elles pouvaient rembourser les passagers préoccupés par le virus.

L’Agence de la santé publique du Canada recommande aux femmes enceintes, et celles qui envisagent de le devenir, “de discuter de leurs plans de voyage avec leur fournisseur de soins de santé afin d’évaluer leur risque et de considérer de différer tout voyage dans les régions où le virus Zika circule” — en Amérique centrale et en Amérique du Sud.

“Si le voyage ne peut être différé, des strictes mesures pour se protéger contre les piqûres de moustiques doivent être suivies”, recommande l’agence, qui rappelle qu’il n’existe aucun vaccin ou médicament qui protège contre le Zika.

Les responsables de la santé publique aux États-Unis soutiennent que le virus peut être lié à des anomalies congénitales du cerveau chez le nouveau-né.

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