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Réfugiés: les bases militaires “probablement” utilisées d’ici la fin du mois

Immigration Minister John McCallum updates the media on the Syrian refugees arriving in Canada, during a news conference, Wednesday, February 3, 2016 in Ottawa. THE CANADIAN PRESS/Adrian Wyld Photo: THE CANADIAN PRESS

Les bases militaires seront “probablement” utilisées d’ici la fin du mois pour l’accueil des réfugiés syriens.

Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, John McCallum, a indiqué en point de presse mercredi qu’il ne serait “pas du tout surpris” si les bases militaires de Valcartier et de Kingston hébergeaient de façon temporaire des réfugiés, dès la semaine prochaine.

Certaines municipalités canadiennes débordées ont demandé au fédéral une pause de l’accueil de réfugiés. M. McCallum a concédé que le problème du logement des réfugiés était “significatif, mais gérable”.

Jusqu’à présent, les réfugiés sont reçus à l’hôtel, souvent pour quelques semaines, avant d’être relocalisés dans un logement plus permanent. Jusqu’à 2700 places sont disponibles au total sur les bases de Valcartier, près de Québec, et de Kingston, en Ontario.

“Il est plutôt probable que nous en ayons besoin avant la fin de l’exercice”, a signalé M. McCallum.

Valcartier dispose du plus grand bassin de places. Comme c’est surtout à l’extérieur du Québec que le problème de logement est le plus criant, il ne semble pas exclu que des réfugiés soient accueillis d’abord au Québec pour ensuite faire le voyage ailleurs pays, si le besoin se faisait sentir.

Le nombre de réfugiés syriens arrivés au Canada depuis que les libéraux sont au pouvoir atteint 15 685. Plus de 14 000 demandes supplémentaires sont actuellement traitées, ce qui amènera vraisemblablement le total de réfugiés accueillis en sol canadien à un nombre supérieur à celui promis par les libéraux, soit 25 000 d’ici la fin de février.

M. McCallum continue d’être persuadé de voir cette cible atteinte en temps voulu.

Il a par ailleurs annoncé une nouvelle dimension au programme de parrainages privés, pour donner un coup de pouce aux Syriens établis au Canada qui n’ont pas les fonds nécessaires pour faire venir au pays des membres de leur famille.

Ils pourront être jumelés à des répondants privés qui les aideront à financer le processus.

Pas moins de 157 familles syriennes du Canada ont fait une demande en ce sens depuis la semaine dernière, mais seulement cinq groupes de parrainage ont levé la main pour l’instant. M. McCallum espère que d’autres se manifesteront une fois qu’ils prendront connaissance de cette nouvelle initiative.

Elle ne s’applique toutefois qu’aux réfugiés syriens se trouvant actuellement au Liban, en Jordanie ou en Turquie, les trois pays partenaires du Canada dans ce dossier.

Cette initiative ne touche pas non plus le Québec, qui gère son propre programme.

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