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Il y a 20 ans… la pièce de 2$ remplaçait le billet

Photo: Crédit photo: Musée de la banque du Canada

La pièce de monnaie arborant l’ours polaire sur sa banquise a aujourd’hui 20 ans. Tout comme l’expression «je te gage un vieux 2$ en papier» puisque le 19 février 1996 sonnait le glas du billet rouille et de son merle d’Amérique.
deux dollars

Composition de la pièce

De 1996 à 2012, l’anneau extérieur était composé à 99% de nickel. Depuis 2012, il est fait d’acier plaqué au nickel.

De 1996 à 2012, le disque central était composé de 92% de cuivre, 6% d’aluminium et 2% de nickel. Depuis 2012, il est fait de bronze d’aluminium plaqué au laiton.

De 1996 à 2012, la pièce pesait 7,3 grammes et mesurait 28 mm de diamètre par 1,8 mm d’épaisseur. Depuis 2012, elle pèse 6,92 grammes et mesure 28 mm de diamètre par 1,75 mm d’épaisseur.

Dès sa première année de fabrication, la pièce de 2$ a été frappée 375 483 000 fois. Il y en aurait aujourd’hui plus de 675 millions en circulation.

Évolution de l’image

La pièce originale arbore d’un côté un portrait de la reine Elizabeth II réalisé par l’artiste Dora de Pedery-Hunt. Du côté «pile», on retrouve un ours polaire dessiné par le peintre animalier Tony Bianco.

En 1999, on souligne la fondation du Nunavut en frappant un motif créé par l’artiste autochtone Germaine Arnaktauyok.

En 2000, on souligne le nouveau millénaire par une autre œuvre de l’artiste Tony Bianco où l’on voit maintenant une ourse polaire et ses deux oursons pour symboliser «le transfert du savoir d’une génération à l’autre».

En 2003, un nouveau portrait de la reine Elizabeth II, créé par Susanna Blunt, figure sur les pièces pour souligner le 50e anniversaire de son couronnement.

En 2006, on souligne le 10e anniversaire de la pièce en ramenant le motif original et en créant une nouvelle pièce où l’ours polaire «relève la tête vers les rayons d’une aurore boréale».

En 2008, six millions de pièces spéciales sont frappées pour souligner le 400e anniversaire de la fondation de la Ville de Québec. Le motif retenu a été créé par l’artiste Geneviève Bertrand.

Vous souvenez-vous du billet de papier?

Le dernier billet de 2$ faisait partie de la série <I>Les oiseaux du Canada<I>, créée en 1986.

On y voyait d’un côté le portrait de la reine Elizabeth II et de l’autre deux merles d’Amérique.

 

Cette série comportait de nouveaux éléments de sécurité

  1. Vignette de sûreté

La vignette passe du doré au vert lorsqu’on incline le billet. Au toucher, son contour est imperceptible et elle ne peut être décollée. (Ne s’applique pas au billet de 2$.)

  1. Encre en relief

Au toucher, on sent le relief de l’encre sur le gros chiffre, sur les épaules du portrait et sur les deux bandes horizontales imprimées le long du billet.

  1. Planchettes vertes

De petites taches vertes sont disséminées au hasard au recto et au verso du billet. Elles se trouvent en surface du papier et peuvent être enlevées.

 

Notez que malgré la fin de l’impression des billets de 2$, ceux-ci ont toujours cours légal. Ce qui veut dire que votre vieux merle d’Amérique vaut toujours 2$ pour votre banquier. Il peut toutefois valoir beaucoup plus pour un collectionneur.

D’après le tableau des valeurs, dressé par le site Numicanada, les billets qui affichent certains numéros de série peuvent valoir 100$, 300$ et même… 20 000$!

La série la plus prisée débute par le préfixe AUH. Ces billets portent une signature erronée du gouverneur de la Banque du Canada. Un billet en parfait état peut vous valoir plusieurs milliers de dollars auprès d’un expert numismate.

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