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Trudeau visite la réserve isolée de Shoal Lake 40

Prime Minister Justin Trudeau speaks with students, teachers, chiefs, and dignitaries at Oskayak High School in Saskatoon, Sask., Wednesday, April 27, 2016. THE CANADIAN PRESS/Matt Smith Photo: Matt Smith/THE CANADIAN PRESS

SHOAL LAKE, Ont. – Le premier ministre Justin Trudeau a participé au transport de grandes cruches d’eau potable et a parlé à de jeunes élèves, jeudi, alors qu’il a constaté les défis quotidiens d’une réserve isolée faisant l’objet d’un avis d’ébullition depuis 19 ans.

M. Trudeau a passé sept heures sur le territoire occupé par la Première Nation de Shoal Lake 40, le long de la frontière entre le Manitoba et l’Ontario. La réserve a été isolée par les eaux il y a un siècle lors de la construction d’un aqueduc qui transporte de l’eau potable jusqu’à Winnipeg.

Après la visite du premier ministre, le chef Erwin Redsky a déclaré qu’il s’agissait d’un jour «extraordinaire», l’occasion pour que le premier ministre «voit et ressente les souffrances quotidiennes» de la Première Nation.

La visite se voulait privée, fermée à tous les médias à l’exception de Vice Canada, qui tourne un documentaire sur la question.

M. Trudeau a embarqué dans un camion utilisé pour transporter des cruches de 20 litres d’eau, et les a livrées à trois maisons, a indiqué M. Redsky.

Le gouvernement fédéral, de même que le gouvernement du Manitoba et la Ville de Winnipeg, se sont récemment engagés à construire une route adaptée à toutes les conditions météorologiques pour relier la communauté à l’autoroute transcanadienne. La réserve n’est pas si éloignée — elle se trouve à moins d’une heure de route de Kenora, en Ontario —, mais elle est isolée économiquement et en termes de services de base en raison de l’absence de ce lien routier.

La route doit aussi rendre plus abordable la construction d’infrastructures de traitement des eaux.

M. Redsky a confié ne pas s’être attendu à de nouvelles promesses spécifiques de la part de M. Trudeau, mais tout simplement un engagement à améliorer les relations avec les Premières Nations.

Les coûts d’une route permanente avaient été évalués d’abord à 30 millions $, avant d’être revus à la hausse, à 46 millions $, à la suite d’une étude plus approfondie.

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