Soutenez

Les éleveurs bovins saluent la décision du Mexique

Prime Minister Justin Trudeau and Mexican President Enrique Pena Nieto take part in a joint press conference on Parliament Hill in Ottawa on Tuesday, June 28, 2016. THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick Photo: THE CANADIAN PRESS
Ian Bickis - La Presse Canadienne

CALGARY – La levée par le Mexique de l’interdiction d’importation de boeuf canadien qui existait depuis une décennie représente un levier important pour l’industrie canadienne, s’est réjouie l’Association canadienne des éleveurs de bovins.

Le directeur des relations gouvernementales et internationales de l’association, John Masswohl, estime que des profits de 250 millions $ en un an pourront être réalisés sur le marché mexicain.

Le Mexique a imposé une interdiction sur l’importation de boeuf canadien en 2003, dans la foulée des craintes soulevées par la maladie de la vache folle. Si une partie des restrictions a été levée en l’espace d’un an, une interdiction est toujours en vigueur pour les bovins âgés de plus de 30 mois.

Dans les deux ans qui ont précédé la mise en place par le Mexique de restrictions, le Canada a exporté du boeuf pour une valeur totale de 270 à 290 millions $. Les bovins de plus de 30 mois représentaient le quart des exportations.

Entre 2011 et 2015, la valeur de la viande envoyée au Mexique atteignait une moyenne annuelle de seulement 136 millions $.

La levée totale de l’interdiction sera en vigueur à partir du 1er octobre.

«C’est satisfaisant quand ce sur quoi tu travailles depuis des années et d’années est afin accompli», a dit le représentant de l’Association canadienne des éleveurs bovins.

Les restrictions au Mexique faisaient partie des rares interdictions qui persistent à l’égard de l’industrie bovine canadienne, a souligné John Masswohl. Taïwan et la Chine sont les autres pays qui maintiennent un bannissement.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.