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La réforme de la consigne des contenants devra attendre

Bouteilles d'eau
Des bouteilles d'eau. Photo: 123rf

L’élargissement de la consigne des contenants de boisson se fera attendre. Prévue à l’origine pour la fin de l’année, elle est reportée au printemps 2023. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, lors d’une conférence de presse, mercredi.

Ce délai s’explique par la pandémie, a justifié M. Charette. La réforme doit toucher les contenants de boisson de 100 millilitres à 2 litres, qu’ils soient en plastique, en verre ou en métal. Les contenants composés de multicouches devraient ensuite être touchés par la réforme en 2025.

«Grâce à la réglementation proposée, nous pouvons enfin entrevoir une nette amélioration de la gestion de nos matières résiduelles et une réduction des matières envoyées à l’enfouissement, a commenté M. Charette. Nous contribuerons aussi au renforcement de l’industrie de la récupération et du recyclage au cours des prochaines années, tout en créant des filières de débouchés locaux.»

Ce sera une manière de plus de réduire le gaspillage des ressources, de favoriser l’économie circulaire et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

Pour mener à bien la réforme, des points de retour modifiés seront installés dans les lieux publics. Les entreprises productrices de boissons auront le mandat de produire des contenants compatibles avec la consigne selon les standards établis par Recyc-Québec.

Le changement du système de consigne a initialement été annoncé en janvier 2020.

Mesures coercitives à appliquer

Les déchets s’accumulent au Québec. Devant ce constat, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) recommande de renverser la tendance avec l’application de mesures coercitives légales et fiscales, ainsi qu’en promouvant l’économie circulaire. C’est le constat établi dans un rapport remis mardi.

«Des mesures comme l’interdiction de mise en marché ou le bannissement de l’élimination de certains produits doivent être envisagées avec sérieux», considère l’un des commissaires du BAPE, Joseph Zayed.

 L’écofiscalité devrait être utilisée pour certains produits, comme ceux dits «à usage unique», estime le BAPE.

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