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Santé féminine: 4 aspects à surveiller

Photo: © Susan Chiang/Istcok.com

Voici quelques pistes avancées par les scientifiques pour prendre des précautions face à des maladies telles que l’hypertension, les maladies cardiovasculaires et le cancer.

Ne pas ignorer les douleurs à la poitrine
Des recherches dont le résultat a été publié le mois dernier l’ont montré : chez les femmes se plaignant de douleurs à la poitrine mais n’ayant pas d’artères bouchées, 8% présentaient des cicatrices du myocarde. Cela indique qu’elles ont souffert d’un infarctus. Mais un tiers de ces femmes n’a jamais été diagnostiqué. L’équipe de chercheurs conseille de d’accorder de l’importance aux douleurs à la poitrine et de consulter un médecin. Les chercheurs ajoutent: «Il faut prendre au sérieux les femmes qui se plaignent de douleurs à la poitrine, même si les symptômes que l’on retrouve habituellement chez les hommes ne sont pas présents».

S’occuper de son ossature
Les femmes sont plus sujettes à l’ostéoporose que les hommes. Il leur faut donc prendre particulièrement soin de leurs os. Faire assez d’exercice, particulièrement après la ménopause, s’avère bénéfique. La marche est une option adaptée à celles qui recherchent une activité douce. Une étude britannique a montré que sautiller deux minutes chaque jour pouvait muscler les hanches. Les chercheurs recommandent le calcium, présent dans le yaourt, le fromage, les brocolis, les épinards, les fruits secs et les noix, ainsi que la vitamine D (sardine, maquereau, foie de veau, oeuf, huile de foie de morue).

De l’importance de l’hydratation
Les infections urinaires, qui peuvent toucher plusieurs organes (les reins, les uretères, la vessie ou l’urètre), sont généralement causées par des bactéries et sont plus communes chez les femmes. Une étude américaine de 2017 a montré qu’en buvant quotidiennement 1,42 litre d’eau, les femmes sujettes à ces infections pouvaient les prévenir, réduisant le risque de 48%. Cela permet également de diminuer la consommation d’antibiotiques.

La question du poids
Une étude européenne publiée cette année démontre que, si le surpoids et l’obésité augmentent les chances de souffrir de maladies cardiaques ou de cancers chez les deux sexes, le risque est encore plus élevé chez les femmes. Comparées à des femmes dont l’IMC est normal, les femmes souffrant d’obésité seraient cinq fois plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires et 12 fois plus susceptibles de développer un cancer. La bonne nouvelle : de légères pertes de poids sont grandement bénéfiques, réduisant le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer de 20%.

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