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Une alimentation semi-végétarienne permettrait de prévenir l’obésité

De nouvelles recherches européennes montrent que les personnes qui optent pour un régime alimentaire principalement végétal mais qui introduisent occasionnellement de la viande ou des produits laitiers protègent ainsi leur organisme de l’obésité.

Des études précédentes avaient suggéré que les régimes végétarien et vegan permettaient de réduire le risque d’obésité.

Cependant, il existe moins de données concernant le régime flexitarien (ou semi-végétarien) et son influence sur le risque de prise de poids et d’obésité chez les sujets de plus de 45 ans.

Des chercheurs du Centre Erasmus MC de Rotterdam, ont suivi 9.641 adultes pendant 26 ans afin de noter les effets d’une alimentation principalement végétale sur le long terme.

Ils ont renseigné de nombreuses données concernant les participants, comme leur Indice de Masse Corporelle (IMC), leur tour de taille, l’indice de masse grasse, l’indice de masse maigre, mais ils ont aussi noté leur assiduité au régime végétarien au moyen de questionnaires de nutrition.

A partir de ces questionnaire, les chercheurs ont créé un score permettant de montrer comment les participants adhéraient au régime vegan. Les points positifs étaient donnés à chaque aliment émanant du régime végétarien strict, à savoir les noix, les fruits et les légumes, alors que des points négatifs étaient assignés à la viande, au poisson, aux oeufs et aux produits laitiers.

Après avoir pris en compte des facteurs comme leur apport énergétique total, l’origine socio-économique et les niveaux d’activité physique, les chercheurs ont trouvé que les personnes qui enregistraient les plus forts scores avaient un IMC plus faible sur le long terme, principalement du fait d’une masse graisseuse moindre.

Les scientifiques ont expliqué qu’en remplaçant 50g de viande rouge par 200g de légumes, on pouvait considérablement améliorer son score.

Les scores plus élevés étaient aussi associés à un plus petit tour de taille chez les personnes âgées de 45 à 65 ans, cette relation était moins forte chez les participants de plus de 65 ans.

L’auteur de l’étude, Zhangling Chen, a tenu à préciser que « une alimentation végétarienne pour prévenir l’obésité ne nécessite pas de changements radicaux ni d’éliminer entièrement la viande ni les produits provenant des animaux ». Il est possible de mener ces changements de façon graduelle « en modérant quelque peu ses apports en viande rouge ou en consommant plus de légumes. Ces données sont en adéquation avec les recommandations actuelles de réduire sa consommation de produits émanant des animaux et d’augmenter sa consommation de fruits et légumes. »

Ces nouvelles recherches seront présentées lors du Congrès Européen de l’obésité (ECO) qui se déroule du 23 au 26 mai à Vienne, en Autriche.

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