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Une alimentation saine pourrait prévenir une mort sur cinq, selon des chercheurs

Photo: Getty Images/iStockphoto

Selon une étude réalisée par The Institute of Health Metrics and Evaluation (IHME) à Seattle, et publiée dans la revue médicale The Lancet, 11 millions de morts chaque année seraient imputables à une mauvaise alimentation. Plus précisément, les chercheurs ont démontré que plus de la moitié des décès liés à l’alimentation résultaient d’une surconsommation de sel, ainsi qu’à une ingestion insuffisante de grains entiers, de fruits, de graines, de noix, de légumes, et d’acides gras oméga-3.

En outre, les travaux de recherche ont permis de conclure que pour la plupart des pays à forte croissance démographique tels que les pays d’Amérique du Nord et d’Amérique Centrale, une consommation élevée en viande rouge, en gras trans et en boissons sucrées se situaient au bas de la liste des risques de mort par malnutrition.

L’étude établit que les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète de type 2 représentaient les trois principales causes de mort induite par un régime néfaste pour la santé, ajoutant qu’une meilleure alimentation pourrait prévenir un cas de mortalité sur cinq. L’étude souligne que les risques liés à l’alimentation affecte l’ensemble de la population, peu importe son âge, son genre et le développement sociodémographique de son lieu de résidence.

Enfin, l’étude suggère qu’une nouvelle approche de l’éducation relative à l’alimentation doit être envisagée, en se concentrant davantage sur l’accroissement de la consommation d’aliments essentiels. Cela aurait, selon les chercheurs, un impact plus important que des campagnes de prévention sur les dangers d’une alimentation riche en sucre et en gras.

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