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Sexe et chocolat: une vraie histoire d’amour!

Photo: Métro

Les associations entre le chocolat, la sensualité et le romantisme sont nombreuses et ne datent pas d’hier.

À l’approche de la Saint-Valentin, pourquoi ne pas en apprendre davantage sur la grande histoire d’amour entre la sexualité et le chocolat?

Ce sont les Mayas et les Aztèques qui commencèrent à cultiver le cacao. Celui-ci était autrefois consommé par les élites sous forme de boisson (cacao broyé et eau), et on lui attribuait déjà des vertus nourrissantes, euphorisantes et aphrodisiaques. Paraît-il que l’empereur aztèque Moctezuma en consommait près de 50 tasses par jour pour honorer son harem! Pour le peuple aztèque, le chocolat était nourriture des dieux et symbole du cœur humain.

De nombreux romans libertins du XVIIIe siècle sont remplis de scènes où le chocolat est associé aux plaisirs des sens. À l’époque, inviter une femme à boire un chocolat chaud au cours d’une soirée était une excellente façon de lui faire entendre ses intentions coquines! Cette boisson inspirant le péché fut même bannie par l’Église.

Même si son efficacité pour fouetter la libido est encore aujourd’hui contestée, il reste que le chocolat occupe encore confortablement une des marches du podium des aliments aphrodisiaques. Ce qui est certain est qu’il contient des substances tonifiantes, notamment du sucre, de la caféine, du phosphore et du magnésium. Sa consommation aide ainsi à lutter contre la sensation d’épuisement et la fatigue chronique. De quoi refaire le plein d’énergie à la suite d’ébats torrides!

Le chocolat contient plusieurs éléments essentiels apportant plaisir et ayant des bienfaits. Comme elle stimule les influx nerveux, la théobromine est responsable des effets positifs du chocolat sur l’humeur. Cette substance stimule aussi le système cardiaque. À cet égard, des études montrent même que la consommation de cette petite douceur pourrait aider à prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC). On y retrouve également de la phényléthylanine, une substance qui stimule les mêmes zones du cerveau que les amphétamines. Elle aurait donc un rôle d’antidépresseur. De plus, le chocolat favorise la production d’endorphine, aussi appelée «hormone du bonheur» en raison de la sensation de plaisir et de bien-être qu’elle procure. Riche en sérotonine, un neurotransmetteur antistress, le chocolat a en outre des vertus relaxantes.

Il faut cependant bien savoir sélectionner son chocolat. Afin de pouvoir en retirer tous les bienfaits, optez pour un chocolat noir à 70 % et plus de cacao. Plus un chocolat est riche en cacao, moins il contient de sucre. De cette façon, il est beaucoup plus intéressant sur le plan nutritionnel. De quoi en fondre de plaisir!

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