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L’exercice physique aurait de très grands bienfaits pour le cerveau

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Photo: Getty images

Des scientifiques allemands sont arrivés à la conclusion que l’exercice physique pouvait aider à doper le fonctionnement cérébral, et pas uniquement chez les personnes âgées.

Pour cette vaste étude, des chercheurs de l’université de Münster ont analysé 1206 IRM émanant d’un groupe de participants âgés en moyenne de 29 ans.

Les participants devaient réaliser une série de tests cognitifs mesurant la mémoire, la vivacité d’esprit, le jugement et le raisonnement. Ils devaient ensuite passer un test physique, pour lequel ils devaient marcher le plus vite possible deux minutes durant pour voir quelle distance ils parcouraient.

Leurs résultats, présentés pour la première fois lors du congrès ECNP de Copenhague et publiés dans la revue Scientific Reports, ont montré qu’une meilleure performance lors du test de marche était associée positivement à une meilleure performance cognitive et à une matière blanche cérébrale plus saine (signe de meilleures connexions nerveuses cérébrales).

Les chercheurs notent que leurs résultats laissent penser qu’en augmentant la forme physique des sujets, il pourrait être possible d’améliorer les capacités cognitives, comme la mémoire ou les résolutions de problèmes, et ainsi mener à des améliorations de changements structurels au niveau du cerveau.

«Cela nous a surpris de voir que même chez une population jeune, la performance cognitive baissait à mesure que les niveaux de forme physique décroissaient. Nous savions à quel point cela pouvait compter chez les personnes âgées qui ne sont pas nécessairement en bonne santé, mais voir cela se produire chez des trentenaires était étonnant. Cela nous a mené à penser qu’un niveau basique de forme physique pourrait être un facteur de risque évitable pour la santé cérébrale», a commenté le chef de file des chercheurs, le Dr. Jonathan Repple.

Le Dr. Repple a aussi précisé que l’échantillon d’IRM étudié était l’une des grandes forces de cette étude, en expliquant que «habituellement, lorsque l’on travaille à partir d’IRM, un échantillon de 30 est assez conséquent, mais l’existence de cette vaste base de données d’IRM nous a permis d’éliminer des facteurs pouvant potentiellement nous induire en erreur, et a considérablement renforcé notre analyse».

«Ce type d’étude soulève une question importante», ajoute-t-il, «nous voyons que les personnes en meilleure santé physique ont une meilleure santé cérébrale, nous devons désormais nous demander si en améliorant la santé physique des personnes on améliorera aussi leur santé cérébrale. Répondre à cette question est la prochaine étape.»

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