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Quatre conseils pour bien choisir son prêt-à-manger

Quatre conseils pour bien choisir son prêt-à-manger
Photo: 123RF

Trop gras, trop sucrés, trop salés, les plats prêts-à-manger? Nombreux consommateurs y voient pourtant l’avantage de déguster des mets savoureux sans passer trop de temps en cuisine. Cynthia Marcotte, nutritionniste et blogueuse culinaire, nous donne quelques conseils pour bien les choisir.

1/ Miser sur le plaisir

«Cuisiner soi-même est toujours une meilleure option, car on sait ce qu’on met dans notre assiette, dit Mme Marcotte. Mais s’accorder un plat tout préparé de temps en temps, c’est bon pour les papilles et le moral». Au-delà du petit plaisir occasionnel, si l’on veut se nourrir de prêt-à-manger quotidiennement, elle conseille d’étudier l’apport nutritionnel de l’aliment. «Car toutes les alternatives ne vont pas dans le même panier», prévient la nutritionniste.

2/ Lire les étiquettes

Puisque tous les plats prêts-à-manger ne se valent pas, Cynthia Marcotte conseille d’étudier leur composition. Trois ingrédients sont facilement identifiables sur l’étiquette : le sodium et les sucres ajoutés (glucose, fructose, saccharose et tous les mots se terminant en «ose»), qui ne devraient pas excéder 15% de la dose quotidienne recommandée; et les protéines, qui doivent être présentes même dans les plats végétariens, avec du tofu, des edamames ou du tempeh par exemple.

3/ Déjouer le marketing

«Quand le marketing s’en mêle, il nous abreuve de termes qui veulent tout et rien dire comme bio, sans gluten, kéto… Mais un aliment peut-être bio et bourré de sucres, ce n’est pas forcément gage de santé», met en garde Cynthia Marcotte. Elle conseille de se fier à la composition et non aux commentaires présents sur l’emballage, et de garder en tête que même si les noms des ingrédients semblent complexes, ils ne sont pas forcément mauvais.

4/ Manger frais

Le risque du prêt-à-manger, c’est qu’on l’achète bien emballé et qu’on attend parfois plusieurs jours avant de le déguster, parce qu’on se dit que c’est fait pour être conservé. «C’est comme les plats maison : plus on attend pour les consommer, plus ils perdent leurs vitamines», explique Cynthia Marcotte. Le mieux est donc de ne pas tarder à consommer ces plats, ou de les congeler alors qu’elles sont encore bien frais, pour préserver leurs bienfaits. Enfin pour maximiser la fraîcheur d’un aliment, on peut toujours se fier à son lieu de préparation, et favoriser les marques made in Québec!

Deux marques de prêt-à-manger locales à découvrir

Locaal
Cette toute nouvelle entreprise longueuilloise mise sur les produits locaux et la distribution courte distance. Livrés à domicile à vélo-cargo ou en camionnette électrique, les plats viennent aussi dans des contenants 100 % recyclables. Créées par le chef Martin Patenaude, les recettes de Locaal mettent des aliments savoureux et méconnus à l’honneur pour faire rayonner les saveurs du Québec. En tout, 10 choix de repas sont proposés, dont 3 options végétariennes. Chaque plat est offert en portion de 400 g à des prix variant de 14 à 20 $. De plus, une gamme de desserts, conçue en collaboration avec la chef Marie-Ève Langlois, est également offerte au prix de 8 $.
locaal.ca

Les Ri-Canneuses
Ces repas en conserve sont composés d’ingrédients naturels et ne contiennent aucun additif ni agent de conservation. Le procédé de stérilisation permet de les conserver longtemps. Le plus dur reste de faire un choix parmi ces quatre recettes savoureuses : Kantala dahl (ragoût de lentilles végétalien aux saveurs indiennes), Tajine qui taquine de keftas (boulettes de bœuf dans une sauce tomate aux parfums marocains), cigares trop chou (cigares au chou maison) et sauce boulettes de la Mamma (boulettes de bœuf à l’italienne dans une sauce tomate). Les prix varient entre 10,50 et 12,50$. Offerts en ligne et dans plusieurs supermarchés.
lesricanneuses.com

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