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Les mots croisés accéléreraient l'Alzheimer

Une étude américaine menée auprès de participants de 65 ans et plus qui ne souffraient au départ ni de déclin des facultés cognitives ni de la maladie d’Alzheimer a révélé que les activités intellectuelles pratiquées par les personnes âgées (regarder la télé, lire, jouer aux cartes, faire des casse-tête ou des mots croisés, etc.) freineraient le déclin des facultés cognitives, mais, à l’inverse, accéléreraient l’évolution de la maladie d’Alzheimer.

Selon le biochimiste Judes Poirier, chercheur en matière de maladie d’Alzheimer, il faut interpréter cette étude avec beaucoup de prudence. «Les chercheurs qui ont mené cet essai ne disent rien à propos des caractéristiques génétiques des participants. C’est probablement là que se trouve l’explication des résultats obtenus», souligne-t-il.

Ce dernier pense que les résultats de l’étude américaine sont faussés au départ. «Il est rare que les protocoles de recherche en matière de maladie d’Alzheimer ne comportent pas de tests génétiques visant à déterminer si le patient est porteur ou non de l’apoE4.»

Selon le chercheur québécois, les résultats de l’étude en question ne devraient surtout pas décourager les malades ni les inciter à ne plus exercer leurs facultés cognitives. «Même dans les cas où l’exercice intellectuel ne réussit pas à repousser l’inéluctable, il demeure que la qualité de vie des patients s’en trouve améliorée.»

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