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Une 500e greffe cardiaque à l’Institut de cardiologie de Montréal

greffe cardiaque
De 12 à 15 transplantations cardiaques sont pratiquées chaque année à l’Institut de cardiologie de Montréal. Photo: Getty Images/iStockphoto

Le 31 mai 1968, le Dr Pierre Grondin réalisait la première greffe cardiaque canadienne à l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM).

Quant à la première greffe cardiaque dans le monde, elle a été pratiquée en Afrique du Sud en 1967 par le Dr Christian Barnard, six mois seulement avant que le Canada ne participe à son tour à cette percée médicale.

«Cette 500e greffe cardiaque représente un nouveau cap important pour l’Institut de cardiologie de Montréal», explique Mélanie La Couture, présidente-directrice générale de l’ICM.

«Si la première greffe cardiaque a permis à l’Institut de devenir une référence mondiale dans la lutte aux maladies cardiovasculaires, cette étape historique démontre, une fois de plus, la force de notre engagement envers la mission première du Dr Paul David, le fondateur de l’ICM, soit d’offrir ce qu’il y a de meilleur en cardiologie, ici, à Montréal», poursuit-elle.

Problèmes de rejet

Peu après le début de ce type d’opération, l’arrêt des transplantations cardiaques a dû cesser partout dans le monde en raison de problèmes de rejet chez les patients. Heureusement, grâce aux innovations dans la pharmacologie, dont l’arrivée des immunosuppresseurs, les transplantations cardiaques ont pu reprendre dans les années 1980, et le nombre de rejets a diminué de façon significative.

«Les principes techniques de la greffe cardiaque sont encore très similaires à ceux utilisés lors de la toute première greffe», explique le Dr Normand Racine, cardiologue et directeur médical du programme de transplantation cardiaque et d’assistance ventriculaire à l’ICM.

«La médecine a fait des progrès énormes qui nous permettent aujourd’hui d’opter pour la transplantation cardiaque comme solution médicale chez un plus grand nombre de patients et d’avoir un excellent taux de réussite de 84% de survie chez les patients après un an», poursuit-il.

Portrait de la maladie

Les maladies cardiovasculaires représentent toujours la première cause de décès dans le monde et la première cause de décès chez les femmes au Canada.

À cause du vieillissement de la population et de l’amélioration du traitement de l’hypertension et de l’infarctus, la prévalence de l’insuffisance cardiaque atteint des proportions de plus en plus importantes. Ainsi, le nombre de patients qui requièrent une transplantation cardiaque est en hausse.

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