Soutenez

Le tencel, chouchou des collections printanières

Doux comme de la soie, confortable, relativement abordable, voire écolo, le lyocell (et plus précisément le tencel, la marque de commerce la plus connue pour ce type de fibre) a beaucoup de qualités. Ce n’est pas pour rien que plusieurs marques d’ici l’ont adopté cette saison! Voici pourquoi.

«C’est beau et écologique à la fois», souligne Ethan Song, cofondateur de Frank + Oak, qui entreprend ce mois-ci un virage vert. Une des premières initiatives de la marque en ce sens: la collection Minimal, qui mise sur des vêtements conçus de manière plus durables notamment à partir de matières éco-responsables, comme le coton bio, le polyester recyclé ou, bien sûr, le tencel.

«Auparavant, on associait les matières écolos à un certain style, mais c’est en train de changer, estime l’homme d’affaires. On a aujourd’hui accès à de belles matières raffinées, comme le tencel avec son toucher luxueux, qui permettent d’avoir à la fois le look et le côté écolo.»

Textile du XXIe siècle
Produit à partir de pulpe de bois (de l’eucalyptus dans le cas du tencel), le lyocell est une «sorte de viscose 2.0», résume Laurence Bareil, alias La reine du shopping, sur son blogue.

C’est qu’il réunit toutes les qualités de cette fibre – brillance, douceur, relative facilité d’entretien – tout en étant fabriquée grâce à des procédés plus durables. «Des procédés adaptés aux réalités du XXIe siècle», va jusqu’à affirmer Lenzing, l’entreprise australienne qui a commercialisé le tencel.

«Le tencel est polyvalent, ajoute la designer Emilie Rioux, qui crée des vêtements en tencel depuis les débuts de sa griffe Meemoza, il y a une dizaine d’années. Il n’y a aucune raison de ne pas l’utiliser.»

Eve Gravel avoue aussi «l’utiliser à toutes les sauces», peu importe la saison. «On s’en sert pour tous les types de vêtements : pantalon, robe, chemise, veste…», énumère la designer montréalaise en précisant qu’elle a opté pour un tencel plus léger pour sa collection estivale.

Enfin, les vêtements en tencel s’inscrivent particulièrement bien dans la logique du «slow fashion», qui prône l’achat responsable de vêtements conçus pour durer. «En plus d’être facile d’entretien, le tencel conserve bien sa forme et ne déteint pas, détaille Emilie Rioux. On peut donc profiter de nos vêtements un bon bout de temps.»

Quelques belles pièces en tencel: les choix de Métro

Robe (plusieurs couleurs), Frank + Oak, 99,50$ dès le 22 avril

Une-pièce noir, Frank + Oak, 129$ dès le 22 avril

Jupe Daisy, Meemoza, 129$

Pantalon No1837w-a (plusieurs couleurs), atelier b, 186$

Robe Joni (plusieurs couleurs), Amanda Moss, 198$

Veste Granite (plusieurs couleurs), Eve Gravel, 234$ en précommande

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.