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Portrait robot du passager aérien moyen

Photo: © Pietro_Ballardini / IStock.com

Agacé par le manque d’espace, une préférence pour le siège près du hublot, stress des contrôles de sécurité avant d’embarquer… une étude du comparateur Easyvoyage dresse le portrait-robot des passagers aériens. 

Lorsque le grand jour est arrivé et que les vacances sonnent l’heure de monter dans l’avion, chacun a ses petites préférences pour profiter de la meilleure expérience possible de vol et ses habitudes avant d’embarquer. 

Avant le vol
Contre toute attente, les transports en commun ne sont pas les moyens les plus utilisés pour rejoindre l’aéroport (17%). Une majorité de passagers s’y rend avec leur propre voiture (36%) ou demande à un proche de les déposer (30%). Aussi, le taxi n’est appelé que par 14% de voyageurs. 

Arrivés à l’aéroport, les vacanciers sont surtout inquiets d’avoir oublié leurs papiers ou leurs billets d’avion (26%), ou de devoir patienter dans une file d’attente bien trop longue (28%). Au moment du passage aux portiques de sécurité, seuls 6% des passagers avouent éprouver une certaine appréhension vis-à-vis de cette étape. Les affaires une fois débarrassées du tapis de contrôle, direction la zone de «duty-free» que 65% apprécient pour passer le temps. Pour autant, 80% considèrent l’offre de restauration peu abondante, et même plus onéreuse que celle de la zone précédant les contrôles de sécurité. En ce qui concerne les boutiques, c’est un passage obligé pour 15% des voyageurs. 

Dans l’avion
Lorsque les hôtesses autorisent l’embarquement, seuls 10% des passagers montrent une mine déconfite à l’idée de monter dans l’avion. Car la peur de s’envoler plus de 10 000 mètres d’altitude n’effraie pas tant que cela. Seuls les turbulences peuvent constituer un sujet d’inquiétude (29%). Décollage et atterrissage ne stressent que 12% de sondés, à comparer aux 40% de passagers anxieux en pensant à un potentiel voisin bruyant ou peu civilisé. 

À bord, les places près du hublot sont les préférées (65%) tandis que 47% sont ravis d’être placés derrière le cockpit pour sortir plus vite après l’atterrissage. 36% précisent quant à eux préférer les sièges près des ailes… pour ne pas être trop éloignés des tobboggans en cas de problème. L’inconfort et le manque de places sont ce que les voyageurs détestent le plus (82%), avant même la médiocrité des repas (9%) ou l’exiguïté du compartiment à bagages (8%). 

Le sondage a été réalisé auprès de 1050 internautes la semaine du 13 novembre 2017.

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