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Trouver sa voie grâce au bénévolat

Photo: Chantal Levesque

Clémence Modoux a quitté Paris il y a près de quatre ans pour réaliser un baccalauréat trilingue à HEC Montréal. Pendant ses études, le bénévolat a été une porte de sortie et une source d’équilibre. Récemment diplômée, elle rêve désormais d’une carrière dans un organisme.

Qu’est-ce qui vous attire dans le bénévolat?
Je trouve ça plaisant de m’engager auprès d’organismes et d’événements artistiques. J’aime bien l’ambiance. En plus, quand tu viens de l’étranger, c’est une occasion de rencontrer de nouvelles personnes, mais aussi des organismes et des artistes. Avec le temps, je me suis engagée dans des causes environnementales, comme l’éco-quartier de Rosemont et Mile End en fleurs. J’ai aussi été responsable des bénévoles pour un festival de musique. En ce moment, je livre des repas à vélo pour l’entreprise Fooducoin.

Qu’est-ce que vous a apporté l’engagement bénévole sur le plan personnel?
Pendant mes études universitaires, le bénévolat m’a permis de me libérer la tête, de respirer. Ça m’a aussi permis de diversifier mes activités. Je crois que c’est important d’avoir un équilibre de vie. Les projets artistiques et le bénévolat faisaient partie de cet équilibre. Si tu fais le choix de donner de ton temps, il faut aussi que ce soit plaisant. Je crois que les organismes doivent veiller à ce que les bénévoles aient du plaisir. La manière dont un organisme traite ses bénévoles, c’est révélateur.

Il faut que les gestionnaires d’organismes prennent du recul et se rappellent que les bénévoles donnent de leur temps» – Clémence Modoux

Dans les événements artistiques, en ce qui concerne l’organisation de l’événement, il y a beaucoup de stress, d’attente et de perfectionnisme. On met beaucoup de poids sur les bénévoles et, dans la folie de l’événement, on ne fait pas toujours attention à eux. De manière générale, j’ai été bien reçue, mais un des organismes qui m’a le mieux accueillie, c’est l’éco-quartier de Rosemont-La Petite-Patrie. Chaque fois, j’ai du plaisir. On a beaucoup de boulot, mais on ne s’en fait pas une montagne non plus.

Comment trouvez-vous le temps nécessaire pour vous engager comme bénévole?
J’avais un baccalauréat et deux emplois et je trouvais le temps de m’engager. Il faut arrêter de dire qu’on n’a pas le temps. Faire du bénévolat, ça m’a amenée à me questionner. Dans l’expression «donner son temps», il y a plein de questions qui se posent. J’ai rencontré beaucoup de gens qui considèrent que le temps, c’est de l’argent, mais je ne suis pas du tout d’accord avec ça. Je n’ai aucun problème à donner de mon temps. Et je ne considère pas que je perds mon temps à faire ça.

En rafale
Quel est votre endroit préféré à Montréal? Le parc du Mont-Royal.
Quelle langue aimeriez-vous apprendre? L’italien.
Quel est votre groupe de musique préféré? J’aime bien le groupe australien Formidable Vegetable, qui fait des chansons sur l’environnement, la gestion des déchets, la permaculture. C’est très drôle.
Montréal en trois mots? Accueillante, neige et vélo.

Une fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le Conseil jeunesse de Montréal, des portraits de jeunes inspirants. 

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