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DEC en technologie de l'architecture: faire une différence sans le bac

Quand on parle de développement durable, impossible de ne pas penser au secteur de la construction. Alors que les bâtiments sont les principales sources de consommation d’énergie et d’émission de gaz à effet de serre au Canada, les techniciens en architecture formés au Cégep du Vieux Montréal, se proposent de faire une différence.

On connaît souvent mieux la profession d’architecte. Et pourtant, le technicien est un élément essentiel de la conception et de la gestion des projets architecturaux.

En plus de préparer des dessins de présentation et des maquettes d’après les esquisses de l’architecte, le  technicien en architecture accomplit diverses tâches : il supervise les projets, analyse les rapports techniques, participe au calcul des coûts et à la préparation des appels d’offres, et supervise, au besoin, les travaux sur le chantier.

Son milieu de travail? Les bureaux d’architectes, les entreprises, ou encore les services municipaux d’urbanisme et les fabricants du domaine de la construction.

«La différence entre l’architecte – qui détient un baccalauréat – et le technicien s’établit surtout au niveau des responsabilités professionnelles», affirme Carole Scheffer, coordonnatrice de la formation en technologie de l’architecture du Cégep au Vieux Montréal. 

Résolution de problèmes
La formation dispensée au cégep est offerte sur trois ans et comprend des cours de construction (bois, acier, béton…), des projets (jeux, dessins, types de constructions), ainsi que des cours de croquis, d’estimations et de technologies alternatives. Un stage d’une soixantaine d’heures en milieu professionnel a lieu durant la sixième session.

Même si la majorité des dessins sont conçus par informatique, «c’est une profession où il faut aimer le dessin et posséder une certaine sensibilité esthétique», croit Mme Scheffer. Le technicien devra également aimer analyser et résoudre des problè­mes, et être rationnel. «Il faut aussi être très minutieux et perfectionniste, et savoir travailler en équipe», estime Dominique Lachance, diplômée du Cégep du Vieux Montréal.

«Notre public est très varié. Ce programme ac­cueil­le des personnes qui viennent de différents do­mai­nes et qui veulent con­crétiser une pratique, faire un deuxième DEC ou s’orien­ter vers une formation universitaire plus générale», explique Carole Scheffer.

Un diplôme de secondaire 5 ainsi qu’un bon niveau en mathématiques sont requis. À l’issue de cette formation, les diplômés sont prêts à intégrer le marché du travail. «Nos finissants reçoivent généralement plusieurs offres. Les diplômés de l’année dernière ont tous ont trouvé un emploi», assure-t-elle.

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