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Une première école de parfumerie au Québec

Une première école de parfumerie ouvrira ses portes dès septembre en plein cÅ“ur du centre-ville de Montréal. Par cette initiative, sa fondatrice Clarisse Monereau, consultante et chroniqueuse en parfums, dit vouloir combler le besoin de personnel qualifié dans l’industrie.

Diplômée d’un Master international en esthétique et Parfumerie de l’école Peyrefitte en France, où l’enseignement de la parfumerie est une tradition depuis des siècles, Clarisse Monereau a été gérante de la section parfums chez Sephora Canada et spécialiste en parfums à la boutique Murale, à la Place Ville-Marie. «Une cliente achètera plus facilement un parfum si elle a confiance en la conseillère», constate-t-elle. C’est sur ce principe qu’elle a fondé ses cours.

Trois programmes sont offerts à des coûts variant de 50 à 5 000 $. Un premier atelier de trois heures permet de connaître les différentes familles olfactives et de faire la distinction entre l’eau de parfum, l’eau de toilette et l’eau de Cologne. Aux personnes déjà en poste qui cherchent à perfectionner leur technique de vente et acquérir des connaissances approfondies sur les parfums, elle recommande le module de perfectionnement.

Le programme le plus long (280 heures à temps plein sur deux mois) permet l’obtention d’un certificat de spécialiste en parfums. Il inclut des cours sur le marketing olfactif, des ateliers sur les huiles essentielles et sur le comportement vestimentaire, ainsi que des examens pour valider les acquis.

Bien qu’elle ne soit pas reconnue par le ministère de l’Éducation, cette formation est accréditée par la Canadian Cosmetic Toiletry and Fragrance Association (CCTFA) et peut mener à des métiers tels que démonstrateur pour une marque de parfum ou conseiller à la clientèle au rayon parfumerie d’une boutique. Les étudiants qui réussissent ce programme peuvent en plus bénéficier du service de placement de l’école, partenaire de plusieurs grands parfumeurs.

Choisir un parfum

Amateurs de parfum, allez-y au gré des saisons! suggère Clarisse Monereau. Les senteurs fruitées conviennent à merveille pour l’été, tandis que les familles olfactives orientales et ambrées, plus envelop­pantes, sont idéales pour les hivers froids du Québec.

Certains restent fidèles à un seul par­fum. C’est leur «signa­ture», commente la spécialiste, et ils peuvent utiliser des produits complémen­taires, comme la crème pour le corps et le gel douche, pour optimi­ser la tenue de leur parfum et hydrater leur peau.

Vous voulez offrir un parfum mais vous ne savez pas lequel choisir? Optez pour la carte-cadeau, recom­mande Clarisse Monereau. «Le parfum est personnel et surtout très émotif. On peut détester une fragrance simplement parce qu’elle nous rappelle quelqu’un!»

École en Parfumerie Clarisse Monereau
1260, rue Crescent

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