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Faites preuve d'initiative

Il y a des gens qui ne voient pas le travail. Ils font ce que leur demande leur patron et, une fois la tâche terminée, ils attendent qu’on leur donne d’autres consignes. Même si une tonne de travail urgent les entoure, ils ne voient rien.

Mais si vous leur dites quoi faire, ils le feront. Comme des automates. À l’inverse, il y a ceux qui voient ce qui devrait être fait. Vous les entendrez de temps à autre rire de leur patron en disant : «Regarde ce qu’il me demande de faire alors que XXX est bien plus pressant! Voici pourquoi d’ailleurs…» Ces gens voient ce qui devrait être fait, mais ils ne le font pas! Et en plus, ils rejettent la faute sur leur patron!

Et il y a ceux qui prennent des initiatives. Ils sa­vent ce qui est attendu d’eux et ils le font. Mais une fois le travail effectué, ils se trouvent autre chose à faire. Mieux encore, il leur arrive de remettre à plus tard ce qu’on leur a demandé de faire parce qu’ils ont découvert quelques choses de plus pressant. Ceux-là sont les employés du futur. Ils n’ont presque pas besoin de supervision. Ils reçoivent un chè­que de paye, certes, mais dans les faits, ils sont à leur compte.

Que diriez-vous de jouer ce rôle aujourd’hui? Soyez à l’affût toute la journée. Regardez autour de vous ce qui devrait être fait et, une fois votre travail terminé, n’attendez pas qu’on vous le demande pour vous lancer. Offrez de l’aide à ceux qui ont l’air débordé. Proposez des améliorations. Devinez ce que vous devrez faire demain et prenez de l’avance.

Cette nouvelle manière d’aborder votre travail aura de nombreuses répercussions sur la manière dont vous le percevrez. Premièrement, parce que vous n’attendrez plus qu’on vous dise quoi faire, vous vous sentirez en contrôle de ce que vous faites. Votre sentiment de valeur personnelle augmen­tera et votre enthousias­­me devrait faire de même.

Ensuite, votre niveau d’activité ne passera pas inaperçu. Au fil des semaines, la surprise fera place à l’appréciation, et on vous appréciera davantage. À moins, naturellement, que votre patron soit un control freak et qu’il ne souhaite aucune initiative dans son service. Dans ce cas, ce n’est pas la fin du monde. C’est un emploi, pas une prison. Vous pouvez en sortir et vous trouver un patron qui saura apprécier votre envie de faire une différence au lieu de bêtement attendre qu’on vous dise quoi faire.

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