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Comment survivre au rejet

Photo: Getty Images

Lorsqu’on est à la recherche d’un emploi, il est tout à fait normal de se laisser décourager par le rejet. Voici les quelques conseils d’une experte en employabilité pour mieux le gérer et rester dans un état d’esprit positif.

Faire son deuil
Cela peut sembler évident, mais il est primordial d’accepter le rejet en essayant de ne pas prendre les choses trop personnellement. «En entrevue, j’ai eu plusieurs clients qui étaient désespérés et ça se voit, indique Frida Marescot, conseillère en employabilité au Club de recherche d’emploi de Montréal Centre-Ville (CREMCV). Il faut activement prendre conscience que quelque chose n’a pas fonctionné pour ce poste en particulier, et réaliser qu’on aura d’autres occasions.»

Trouver des ressources
Une fois qu’on a pris un certain recul, aller chercher des ressources en employabilité est une bonne idée, selon la conseillère. S’inscrire à une séance de coaching sur les techniques d’entrevue et les types de CV à présenter ne peut que faire gagner en confiance. «Beaucoup de gens ont de la difficulté à identifier eux-mêmes d’où vient le problème, ajoute Frida Marescot. Parfois, il s’agit tout simplement de réorganiser son CV de manière chronologique ou par compétences, car trop d’informations inutiles y étaient fournies.» Elle incite aussi fortement ses clients à suivre des formations accélérées en anglais, car le bilinguisme est une compétence de plus en plus recherchée dans tous les domaines.

Afin d’éviter le découragement, il est sage de postuler moins, mais mieux! L’envoi massif de CV peut donner l’impression qu’aucun employeur n’est intéressé par la candidature, alors qu’en réalité, c’est la cible qui est mal définie.

Faire le suivi avec l’employeur
Si on n’a pas obtenu de réponse de la part de l’employeur, le contacter par téléphone est une des meilleures façons d’utiliser l’échec à son avantage. «Il ne faut pas hésiter à poser des questions précises sur ce qui n’a pas marché afin de repérer ses erreurs pour ne pas les reproduire», ajoute la conseillère. Cela démontre également l’intérêt porté à la compagnie, si une autre occasion devait se présenter.

Se concentrer sur ses forces
Chacun possède son lot de compétences à offrir à une entreprise. Il s’agit de miser sur celles-ci au cours d’une prochaine entrevue, en définissant le plus précisément possible pourquoi la formation et les expériences constituent une valeur ajoutée au sein de la compagnie visée. «L’employeur doit comprendre dès les premières lignes ce qu’il gagnera à embaucher le candidat», soutient Frida Marescot.

S’occuper le corps et l’esprit
Frida Marescot conseille également de garder une ou plusieurs activités à son horaire pendant toute la recherche d’emploi pour penser à autre chose et pour éviter de s’isoler. «Il est normal d’avoir le moral au plus bas; les exigences sont de plus en plus élevées sur le marché du travail et la compétition est féroce», fait-elle valoir. On peut toutefois y remédier en faisant des choses simples qu’on apprécie telles que le sport, la marche, la méditation ou un souper entre amis.

Réseauter
Bien qu’il s’agisse de réseautage en ligne, les avantages de LinkedIn sont indéniables, selon la conseillère. «C’est un canal de plus en plus utilisé par les recruteurs», souligne Frida Marescot. En se «connectant» avec des personnes du même domaine professionnel, on se donne plus de visibilité sur le marché. Participer à des événements de réseautage physique est également recommandé, même si cela peut sembler intimidant. Le candidat pourrait non seulement y faire des rencontres qui le rapprocheront de son but, mais aussi se rendre compte qu’il n’est pas le seul à avoir vécu des situations d’échec.

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