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Les pièges de l’esprit

Bannière web du chroniqueur Alain Samson pour le journal Métro
Photo: Métro

Vous arrive-t-il, devant une situation, de vous dire qu’il n’y a rien à faire et de voir des films apocalyptiques projetés sur l’écran intérieur de votre cerveau?

C’est fou ce qui peut arriver quand notre imagination s’emballe. Lorsque cela se produit, une de ces cinq fausses vérités s’impose à nous :

  1. Vous vous imaginez savoir ce que pense l’autre ou vous vous dites qu’il sait sûrement ce que vous voulez dire. Cela vient bloquer toute communication entre vous deux. Pourquoi ne pas lui demander ce qu’il en pense?
  2. Vous vous dites que c’est entièrement votre faute, ce qui vous fait sentir coupable et vous isole encore plus. Il est temps de faire la part des choses.
  3. Vous vous dites que les autres sont méchants à votre égard, ce qui fait grandir votre colère et peut vous rendre agressif.
  4. Vous criez à la catastrophe et entretenez les pires scénarios, ce qui fait croître votre anxiété et vous fait perdre de vue les ressources à votre disposition.
  5. Vous vous sentez impuissant tellement vous êtes persuadé que cet événement négatif se répandra dans toutes les sphères de votre vie. En conséquence, vous sombrez dans la passivité et ne faites rien pour changer les choses.

Vous vous reconnaissez?

Sachez que vous pouvez tout à fait combattre ces pièges de l’esprit. Je vous donne aujourd’hui trois trucs pour y arriver.

Premièrement, partez à la recherche de preuves. Vous pourriez commencer une phrase avec les mots «Ce n’est pas vrai parce que…»

Par exemple: «Ce n’est pas vrai que la journée va être ruinée à cause d’un petit problème technique. Nous allons le régler.»

Deuxièmement, recadrez la situation en utilisant les mots «une meilleure manière de voir la situation, c’est que…»

Par exemple, si vous êtes stressé avant une présentation et si votre dialogue interne vous dit que tous vont bientôt constater votre incompétence, allez-y avec une meilleure manière de voir la situation: «Si mon patron doutait de mes compétences, il ne m’aurait pas demandé de faire une présentation. Je vais être à la hauteur.»

Troisièmement, donnez-vous un plan avec la phrase «Si X survient, je vais Y…»

Par exemple : «Si l’entreprise ferme, je vais expédier mon CV chez ABC et je vais demander à Marc de me mettre en contact avec…»

Ces trois phrases devraient vous aider à retomber sur vos pattes.

Elles visent à faire taire l’agitation qui, pour l’instant, nuit à votre sentiment de maîtrise. Elles vous remettent aux commandes de votre existence.

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