Pénurie de main-d’œuvre: les retraités dans la mire des employeurs

Au Québec, le vieillissement de la population et le départ à la retraite des baby-boomers ont entraîné une pénurie de main-d’œuvre dans la plupart des secteurs d’activité.

Les employeurs cherchent par tous les moyens à faire face à cette réalité. Et si le problème cachait une partie de la solution? En effet, pourquoi ne pas embaucher des retraités?

Travailleurs retraités

Nombre d’entre eux envisagent un retour sur le marché du travail, que ce soit à temps plein ou à temps partiel. Certains ont sous-estimé les coûts de la retraite et souhaitent renflouer les coffres; d’autres veulent rester actifs et avoir une vie sociale plus stimulante. Quoi qu’il en soit, ils forment un bassin de main-d’œuvre intéressant pour les employeurs.

Leurs atouts

D’abord, il y a leur expérience, notamment pour les entreprises en démarrage. Elle peut également être mise à profit quand vient le temps de former des employés. Par ailleurs, les retraités ont souvent de nombreuses disponibilités, ce qui peut s’avérer utile lorsqu’on cherche quelqu’un pour un remplacement ou pour effectuer quelques heures supplémentaires.

Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale détient un programme de subvention salariale qui permet de soutenir les entreprises offrant des emplois à temps partiel à des travailleurs expérimentés.

Flexibilité

Enfin, si vous souhaitez profiter de l’expertise des travailleurs retraités, faites preuve de souplesse. Par exemple, si un poste à temps plein est à pourvoir au sein de votre entreprise et si vous ne réussissez pas à dénicher quelqu’un pour l’occuper, envisagez l’embauche de deux personnes retraitées à temps partiel. Cela pourrait faciliter le recrutement des aînés.