Soutenez

Sédentarité: le problème, c’est les chaises?

chaises
Lier la position assise à une chaise est une association tout particulièrement occidentale. Photo: Métro
Rédaction - Agence France-Presse

C’est une possibilité envisagée depuis au moins les années 1950, rappelait le New Scientist le 8 janvier dernier.

Si on veut en effet critiquer notre société sédentaire, ce n’est pas seulement le fait d’être assis qu’il faut viser, mais aussi… les chaises.

Une célèbre étude, publiée en 1953, avait recensé 100 façons de s’asseoir, répertoriées dans 480 sociétés différentes, dont les plus répandues étaient aussi celles qui étaient spontanément adoptées par les enfants occidentaux, avant qu’on ne les oblige à s’asseoir dans une chaise: jambes croisées ou agenouillé ou «en petit bonhomme».

Or, les Hadza, des chasseurs-cueilleurs de Tanzanie, passent environ neuf heures par jour en position assise sans souffrir de maux.

La différence avec les Occidentaux est qu’ils varient les positions et n’obligent pas leur corps à demeurer mobile de longues heures, ce qui stimule davantage de muscles.

Alors que la fonction même de la chaise est, au contraire, de reposer le dos et les bras, ce qui annule le besoin de changer de position. De là à dire qu’il faudrait repenser tout le travail de bureau, il n’y a qu’un pas… que notre travail de bureau ne rendra pas facile à franchir.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.