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Cinq raisons de se réorienter

Photo: Getty

«Qu’est-ce que tu fais dans la vie?» Si vous ne ressentez pas un sentiment de fierté en répondant à cette question, c’est peut-être signe que vous devriez vous réorienter. Voici cinq raisons de passer à l’action.

Un choix logique
«J’étudie en métallurgie parce le taux de placement est bon», «je veux devenir enseignant pour être en vacances tout l’été», «je serai médecin pour gagner un bon salaire»… Ces réponses logiques sont, selon le conseil­ler d’orientation Érick Beaulieu (erickbeaulieu.co), le premier signe qui indique qu’une personne n’est pas sur la bonne voie. «Lorsqu’on se fait demander pourquoi on étudie dans tel domaine, ou pourquoi on occupe tel emploi, la réponse devrait être directement liée à notre potentiel, à nos intérêts et à nos forces.»

Pas à sa place
Il y a fort à parier que les étudiants qui sont assis à vos côtés dans les différents cours de votre programme d’études partagent vos intérêts et vos valeurs. La même remarque vaut pour vos collègues et votre environnement de travail. «Si vous ne vous sentez pas bien dans votre programme ou dans votre groupe, c’est peut-être que vous n’avez pas le bon profil», souligne Michel Black.

Manque de motivation
Lorsque sortir du lit pour vous rendre à votre cours ou à votre boulot vous demande des efforts surhumains, c’est signe que vous devriez peut-être remettre votre occupation en question. «Que ce soit à cause du contenu des cours, des mauvais résultats ou de la charge de travail, la démotivation est souvent une cause de réorientation», affirme Michel Black, conseiller d’orientation à l’Université du Québec à Montréal.

Terminer ce qu’on a commencé
Érick Beaulieu ne compte plus le nombre de bacheliers qui lui ont dit qu’ils pensaient faire une maîtrise, faute de savoir quoi faire et ne se sentant pas prêts pour le marché du travail. «Vous devriez poursuivre votre cheminement académique parce que le sujet vous rejoint et parce que vous désirez en apprendre davantage, pas parce que vous voulez terminer ce que vous avez commencé, ou parce que vous voulez un diplôme», déclare le conseiller d’orientation.

L’appel du marché du travail ne se fait pas entendre
Plusieurs champs d’études peuvent vous interpeller, mais au-delà du diplôme, il y a le marché du travail. Que savez-vous des carrières qui vous attendent, des entreprises qui embauchent dans votre domaine? «C’est bien d’avoir un diplôme, mais si vous n’accédez pas à une carrière qui vous intéresse, vous contribuerez aux statistiques sur le burnout et le chômage», soutient Érick Beaulieu.

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