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Jeunes chercheurs: trois étoiles montantes

Métro présente trois jeunes chercheurs dont les travaux ont de quoi fasciner.

Marc André VernerMarc-André Verner
Deuxième postdoctorat en santé environnementale

Quel a été votre parcours scolaire?
J’ai fait un DEC intégré au cégep Lionel-Groulx avant de m’inscrire au baccalauréat en biologie à l’UQAM, lors duquel je me suis spécialisé en toxicologie. J’ai ensuite fait ma maîtrise et mon doctorat à l’UQAM, toujours en toxicologie.

J’ai fait un premier postdoctorat en Suède au Karolinska Institutet et un deuxième à Boston, à la Harvard Medical School.

La toxicologie, c’est quoi?
C’est l’effet des composés chimiques sur les organismes vivants. Pour ma part, j’étudie plus spécifiquement comment les contaminants de l’environnement peuvent affecter notre santé physique et mentale (cancer, développement du cerveau, etc.).

Quel est votre sujet de recherche principal?
L’étude des contaminants qui se retrouvent dans le lait maternel et leurs effets sur le développement de l’enfant. J’ai découvert que l’exposition à un même groupe de molécules, en l’occurrence les biphényles polychlorés (BPC), entraîne différents effets selon le moment de cette exposition, à savoir prénatalement puis par l’allaitement.

Maintenant que vos études sont terminées, quel métier aimeriez-vous exercer?
Je vise un poste de professeur dans une université, ce qui me permettrait de poursuivre mes différentes recherches avec beaucoup de liberté.

Monica Eileen Monica Eileen Patterson
Postdoctorat, Centre de recherche ethnographique et d’expographie sur l’après-violence, Université Concordia

Quel a été votre parcours scolaire?
J’ai fait un baccalauréat en Arts au Swarthmore College, près de Philadelphie. J’ai passé la troisième année de ce programme de quatre ans au Zimbabwe, où j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire des individus, aux souvenirs qu’ils gardent de la guerre, à la façon dont cela affecte leur vie. Je me suis donc inscrite au doctorat en anthropologie et histoire à l’Université du Michigan puis je suis venue à Montréal pour mon postdoctorat.

Quel est votre sujet de recherche principal?
Mes recherches portent sur les souvenirs individuels et les idées contradictoires que les gens se sont fait de l’enfance durant les dernières années de l’apartheid en Afrique du Sud. Pour ce projet, je vais créer une exposition basée sur mes travaux sur le terrain et sur mes recherches d’archives, mais qui permettra aussi aux citoyens de collaborer en ajoutant leurs propres témoignages. Le but est d’aider les enfants sud africains d’hier et d’aujourd’hui à explorer les différents sens de l’apartheid.

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Quel métier aimeriez-vous exercer?
Je me suis fait proposer un poste de professeur à l’Université Carleton, à Ottawa. Je suis très contente et entrerai en poste dès que j’aurai terminé mon postdoctorat.

Aline MassouhAline Massouh
Maîtrise en marketing, HEC Montréal

Quel a été votre parcours scolaire?
Après mon secondaire, j’ai fait une technique de gestion hôtelière à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Au cours de ces trois années, un cours de marketing m’a donné la piqûre, je me suis donc inscrite au baccalauréat en commerce, option marketing, à l’Université Concordia. J’ai été sur le marché du travail pendant sept ans avant de retourner à l’école pour faire une maîtrise en sciences de la gestion, en marketing, au HEC.

Quel est votre sujet de recherche principal?
Ce qui m’intéresse, en marketing, c’est le domaine de la marque.

De plus en plus d’entreprises s’associent entre elles pour créer de nouveaux produits ou de nouvelles expériences. Mon sujet de maîtrise touche ces enjeux de conjugaison de marques dans ce contexte nouveau de co-création et de co-design. Je cherche à comprendre comment une nouvelle marque se crée et se gère lorsque deux entreprises décident d’innover ensemble. Un exemple, le Cirque du Soleil qui s’est associé avec Reebok pour mettre sur pied le produit et les programmes d’entraînement JUKARI.

Quel métier aimeriez-vous exercer?
L’éducation m’a toujours intéressée, mais je reste ouverte à toutes les possibilités. Je vais peut-être retourner sur le marché du travail avant d’entamer un doctorat.

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