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Comment survivre au bureau ouvert?

Photo: Métro

La norme dans les entreprises branchées, le bureau à aires ouvertes, comporte toutefois son lot d’irritants. Quand l’espace ouvert semble être le pire endroit pour travailler, quelques ajustements s’imposent…

Les limites de l’ouverture

  • Repenser l’aménagement. Les bureaux seront positionnés de préférence côte à côte plutôt que face à face. Les postes de travail ne devraient pas se retrouver derrière des portes ou face aux toilettes.
  • Proposer qu’un espace fermé soit tout de même accessible pour les appels téléphoniques nécessitant le silence ou encore pour les réunions bruyantes qui s’étirent. La machine à café et le micro-ondes devraient aussi être placés le plus loin possible de l’espace de travail ouvert.
  • Quand les conversations croisées entre deux collègues au-dessus d’un ordinateur durent la moitié de la matinée ou que les patrons accrochent systématiquement le coin d’un bureau en prenant un «raccourci» jusqu’au leur, il est temps de tracer des frontières. Il faut prévoir des zones d’intimité et le faire savoir aux envahisseurs.
  • Créer une bulle symbolique en déposant des plantes vertes ou des objets personnels autour de son espace immédiat. Un meuble de rangement d’appoint peut être déposé entre deux ordinateurs en guise de cloison.

Chacun ses poux

  • Le désordre a une limite. Si les collègues sont hors de contrôle, une corvée collective sur un mode ludique ou dans un temps mort, comme le vendredi après-midi, pourrait s’imposer.
  • Il faut gérer la santé collective en rendant clair que les enrhumés et les grippés ne sont pas bienvenus. Ne serait-ce que pour le désagrément des éternuements ou des piles de mouchoirs souillés, les employés attaqués par un virus devraient rester à la maison durant la phase contagieuse.
  • Diffuser une musique d’ambiance à volume modéré peut aider la concentration. Un bruit de fond constant rendra les sons isolés moins distrayants pour les oreilles. Soupirs, exclamations ou pieds qui tambourinent sur le sol devraient être bannis.
  • Même principe pour les odeurs. Apporter un diffuseur d’odeur, des chandelles parfumées ou laisser un vaporisateur à disposition. Un espace à part doit être réservé aux manteaux et aux parapluies humides pour ne pas créer un terrain fertile aux parasites nauséabonds.

La communication

  • Fixer des règles communes. Une liste des 10 meilleures pratiques de cohabitation peut être affichée en permanence. Un code de couleur pour annoncer la disponibilité pourrait être imaginé.
  • Si certaines habitudes des collègues vous rendent à bout de nerfs, il ne faut pas attendre la crise avant de leur en parler. Utilisez l’humour s’il le faut.

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