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Un DEP pour les passionnés de la route

Photo: Métro

Passionnés de gros camions? Voici une formation professionnelle qui vous fera voir du pays!

Le DEP Transport par camion forme des routiers professionnels. Ce diplôme est nécessaire pour conduire des camions de marchandise articulés avec une semi-remorque de 14m (45pi) et plus. Selon le désir du diplômé, le travail peut être local, interrégional, interprovincial (trajet de plus de 160km effectué dans une même journée) ou de longue distance (trajet qui nécessite une nuit passée hors du domicile).

L’École du routier professionnel du Québec remet près de 150 diplômes par année. «Au cours des huit dernières années, le taux de placement et de maintien en emploi de nos finissants a été supérieur à 90%» affirme Marc Lamontagne, conseiller en planification de carrière de cette institution privée située à Montréal. Pour être admis à ce programme professionnel, les candidats doivent satisfaire à l’une des trois conditions suivantes: avoir un diplôme d’études secondaires ou son équivalent, avoir complété les cours français, anglais et mathématique de 4e secondaire, avoir réussi le test de développement général ou le test d’équivalence de niveau secondaire. Il est également nécessaire de compter 24 mois d’expérience avec un permis de conduire de classe 5 n’ayant pas fait l’objet d’une suspension ou d’une révocation au cours des deux dernières années, en plus de posséder un dossier de conduite auquel pas plus de trois points d’inaptitude n’ont été inscrits.

Entrevue. Tracer sa route

Eugene BeauchampCV

  • Nom : Eugène Beauchamp
  • Titre : routier professionnel
  • Formation : DEP Transport par camion, École du routier professionnel du Québec, 2009
  • Employeur au moment de l’entrevue : Gesticam International
  • Dans la profession depuis : 2010

Pourquoi avez-vous choisi cette profession?
J’aime les camions et la route; cette profession a toujours été un rêve pour moi. Après avoir travaillé 25 ans dans une usine, j’ai suivi ma formation pour devenir routier. Je n’ai aucun regret, d’autant plus qu’il s’agit d’un domaine dans lequel je ne manquerai jamais d’ouvrage.

Quelles sont les principales tâches d’un routier?
Quand j’ai commencé, je faisais du longue distance. Il arrivait que je me déplace jusqu’à Toronto. Comme on dit dans le métier : j’en ai mangé, de l’asphalte! Maintenant, je ne fais que du régional et je travaille de nuit. Je charge mon camion et je le décharge lorsque j’arrive chez mes clients. C’est un travail solitaire que j’adore.

Quelles qualités doit posséder un routier?
Il faut être débrouillard pour faire face aux différents problèmes que l’on doit affronter seul et il faut avoir une bonne forme physique pour être capable de manier les marchandises.

Quels aspects du travail préférez-vous?
J’adore travailler la nuit, car il y a moins de monde sur les routes. J’aime aussi la fraternité qui existe entre routiers; nous sommes comme une famille.

Quelles sont les difficultés liées à votre travail?
L’hiver! Comme je fais de la manutention, la neige m’incommode beaucoup. En plus de me ralentir sur la route, je dois parfois déneiger lorsque j’arrive chez un client.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut devenir routier?
N’attends pas avant de suivre ta formation. C’est un métier très valorisant, qui te donne un grand sentiment de fierté.

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