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Une formation axée sur les relations humaines

Photo: Métro

Appuyer des collègues dans leurs fonctions, résoudre des conflits, développer des relations de travail, voici les principales tâches qui attendent tout étudiant se dirigeant vers le baccalauréat en gestion des ressources humaines et industrielles.

Ce programme académique forme les candidats à l’élaboration, l’application et l’évaluation des politiques et des pratiques de gestion des ressources humaines et industrielles telles que le recrutement, la sélection, la formation et le développement, la gestion du rendement, la rémunération, la gestion de la diversité. Ils sont aussi responsables des relations de travail et de la résolution des conflits.

Les candidats recherchés doivent obligatoirement démontrer une bonne aisance en matière de relations interpersonnelles puisque dans tous les secteurs d’activités, ils sont amenés à interagir soit avec les employeurs, les salariés ou encore les syndicats. Ils doivent pouvoir se faire comprendre de tous. «Les étudiants doivent avoir envie de gérer du personnel tout en ayant conscience des réalités de l’entreprise», souligne Marie Berdin, coordonnatrice du 1er cycle en gestion des ressources humaines.

À l’UQAM, le programme est contingenté. Il accueille seulement 60 étudiants. «Une petite cohorte permet de créer un esprit d’équipe entre les étudiants et permet d’offrir une plus grande qualité d’enseignement. Nos chargés de cours et enseignants font de la recherche, travaillent sur le terrain. Ils sont véritablement ancrés dans le concret.», ajoute Marie Berdin.

La formation à l’Université du Québec en Outaouais offre quant à elle un cheminement coopératif unique au Canada et permet aux diplômés d’acquérir des connaissances dans toutes les sphères des relations industrielles soient les relations de travail, gestion des ressources humaines et politiques publiques du travail. De plus, plusieurs centres et équipes de recherche sont présents dans les murs de l’établissement dont notamment le Centre d’étude et de recherche sur l’emploi, le syndicalisme et le travail (CEREST).

Enfin, dans le cadre de la formation à l’UQAM, les étudiants sont invités à participer à des concours universitaires. «Un cours est expressément donné pour la préparation aux concours: ce cours est encadré par un professeur qui les suit toutes les semaines et leur propose des études de cas pour les préparer. Nos étudiants ont d’ailleurs l’habitude de se démarquer lors de ces concours!» conclut
Marie Berdin.

Faits saillants

  • Salaire hebdomadaire moyen: 910$
  • À l’UQAM, le taux de placement est de 99% dans les trois mois.
  • La formation à l’UQAM est reconnue par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec (CRHA).

Entrevue. Améliorer les milieux de travail

Gestion ressources humaines Véronique LafleurCV

  • Nom : Véronique Lafleur
  • Employeur au moment de l’entrevue : Otéra Capital
  • Poste : conseillère principale, ressources humaines

Pourquoi avez-vous choisi cette profession?
Je ne me suis jamais posé cette question. Après le cégep, je me suis dirigée naturellement vers le baccalauréat en gestion des ressources humaines. C’était mon premier et seul choix et par chance, j’ai été acceptée dans le programme. Avec le recul, je crois que j’ai choisi cette profession car elle combine le service client et le sens des affaires, deux côtés qui rendent la profession intéressante et pleine de défis.

Quelles sont les tâches principales dans le métier?
Dans le métier, plusieurs choix s’offrent à nous. On peut demeurer généraliste à la suite de notre formation ou se spécialiser dans une sphère des activités ressources humaines: santé et sécurité, dotation, formation, développement organisationnel, rémunération globale et relations de travail. En tant que généraliste, je m’occupe des embauches et des départs, j’apporte des améliorations aux politiques et processus en place, je réalise des projets de mobilisation, je gère les relations de travail et je soutiens les gestionnaires comme partenaires d’affaires.

Quelles sont les qualités requises pour exercer cette profession?
Comme compétences personnelles, je dirais que le jugement et le professionnalisme sont essentiels, car nous sommes face à des situations qui ne sont jamais les mêmes. Il est important aussi d’avoir une capacité d’analyse et de synthèse afin d’amorcer des réflexions stratégiques pour l’entreprise. Notre métier demande aussi un excellent souci du détail et de rigueur. Finalement, il est essentiel d’être un joueur d’équipe tout en sachant persuader les autres de ses idées et de communiquer aisément, autant à l’oral qu’à l’écrit.

Quels sont les aspects du métier que vous préférez? Et les plus difficiles?
Définitivement d’avoir un contact privilégié dans l’organisation, à savoir que j’interagis avec tous les employés et tous les départements. J’aime aussi soutenir les employés, les gestionnaires et remettre en doute le statu quo des pratiques, car tout évolue rapidement en entreprise et on doit suivre le rythme.

Les aspects les plus difficiles d’une carrière en ressources humaines sont les relations de travail difficiles, la gestion de conflits et le rôle qu’on occupe dans les cas de restructurations.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut occuper votre profession?
Même si on semble être toujours en contact avec des gens, une partie du travail demeure administrative. Il ne faut pas négliger cet aspect lorsqu’on songe à une carrière en ressources humaines, spécialement en débutant. Par contre, notre rôle est appelé à évoluer à travers l’expérience et les différentes entreprises pour lesquelles on travaille, il est donc important de s’adapter et de se coller à une culture organisationnelle qui nous ressemble.

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