Soutenez

5 trucs pour réduire son temps de navettage

transport
Photo: Archives Métro
Catherine Martellini - 37e Avenue

Vingt minutes. C’est, idéalement, le temps que devrait vous prendre votre trajet pour vous rendre au boulot. Au-delà de 35 minutes, vous êtes davantage susceptible de souffrir d’épuisement professionnel, selon une étude de l’Université de Montréal. Voici cinq façons d’éviter le burn-out.

Partir plus tôt ou plus tard
Si vous vous rendez au travail entre 7h et 8h, dites-vous bien que vous n’êtes pas seul. C’est l’heure choisie par la majorité de la population active au Québec, selon une infographie de 2013 de Jobboom. Une heure avant ou après réduit le temps de déplacement de près de la moitié. Les résultats du sondage réalisé par Annie Barreck, une étudiante au doctorat de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal, montrent que les longs trajets en voiture sont plus stressants pour les travailleurs qui se rendent dans de grandes villes comme Montréal ou Québec en raison de la congestion routière. Ce qui peut surprendre, c’est que les passagers ressentiraient plus d’anxiété que les conducteurs, car ils auraient le sentiment d’avoir moins le contrôle de la situation.

Modifier ses conditions de travail
Bien sûr, cette décision appartient à l’entreprise. Toutefois, si vous ne demandez rien, vous n’aurez rien. Discutez avec votre gestionnaire pour savoir s’il est possible d’adapter votre horaire de travail en fonction de vos besoins. Ainsi, si vous demeurez en banlieue, vous pourriez réduire votre stress en commençant, par exemple, à 10h au lieu de 9h, comme il est suggéré au premier point. Une ou deux journées de télétravail peuvent aussi faire toute la différence et réduire le cynisme envers son emploi, un autre facteur qui peut conduire à l’épuisement professionnel.

Enfourcher son vélo
Un peu comme le transport en commun, le vélo n’est pas nécessairement synonyme de meilleure efficacité au travail, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Encore une fois, cela dépend de la région dans laquelle on gagne sa vie, nous dit l’étude. Les trajets à vélo dans les petites régions urbaines achalandées comme Pointe-Claire engendrent plus d’anxiété, puisqu’elles n’offrent pas autant d’installations sécuritaires que dans les grandes villes. On a l’impression d’avoir un moins grand sentiment de contrôle sur les conditions de navettage. En milieu rural, les parcours sont moins stressants, car les routes sont beaucoup moins fréquentées.

Vivre en ville
Il va de soi que ne pas avoir à traverser les ponts réduit considérablement le temps de transport. Outre les bouchons qu’elle permet d’éviter, la vie en ville présente de nombreux avantages. D’une part, il est possible de trouver un logement près de son lieu de travail ou du moins tout près d’un accès facile au transport en commun. S’il y a une tempête de neige, par exemple, ou qu’un métro tombe en panne, plusieurs options s’offrent à nous si on ne peut pas prendre sa voiture.

Utiliser le transport en commun
Près des trois quarts de la population active prennent leur voiture pour aller travailler, toujours selon Jobboom. On pourrait donc penser que l’utilisation du métro, du train de banlieue ou de l’autobus apporte paix et tranquillité d’esprit, puisque les usagers ont le loisir de lire un bon livre avant le boulot au lieu d’être coincés dans les embouteillages. Or, tout dépend de la localisation du lieu de travail, selon l’étude. Les usagers qui habitent en milieu rural ressentent ainsi plus fortement l’incidence des trajets, qui sont plus longs que ceux que doivent faire les gensqui habitent en ville. En effet, comme l’offre de transport est souvent moins développée dans ces zones, des délais peuvent survenir à cause du nombre plus grand de véhicules à emprunter (prendre l’autobus pour se rendre à la gare de train qui nous amènera au métro, par exemple). De plus, la fréquence des passages est moins grande, un autre facteur générateur de stress. En ville, si un autobus a du retard, on peut choisir un autre trajet… ou même héler un taxi.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.