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Un métier pour les passionnées de périnatalité

Pour être admis à la formation afin de devenir accompagnante à la naissance, il faut être âgé d’au moins 18 ans et avoir son diplôme d’études secondaires. Photo: Getty Images/iStockphoto

Les accompagnantes à la naissance assurent un suivi auprès des parents avant, pendant et après l’accouchement.

L’accompagnante à la naissance a pour rôle d’informer et de soutenir les futurs parents pendant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale. Elle est travailleuse autonome et propose différents services à différents tarifs, selon les besoins des couples qui font affaire avec elle. Contrairement à une sage-femme, elle n’est pas autorisée à procéder à des actes obstétricaux. «Son rôle est d’offrir la relation d’aide que le professionnel en soins de santé n’a pas le temps de donner. L’accompagnante à la naissance va aller plus à fond dans l’information, en plus d’être disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7», explique Sylvie Thibault, présidente du centre de maternité Mère et Monde.

La formation pour devenir accompagnante à la naissance est offerte dans différentes écoles privées à travers la province. Son prix et sa durée varient d’un établissement à l’autre. Au centre de maternité Mère et Monde, la formation de base est de 250 heures, y compris un stage de 45 heures. Elle s’adresse à toutes les personnes qui ont le désir d’aider des couples de parents. Pour y être admis, il faut être âgé d’au moins 18 ans et avoir son diplôme d’études secondaires. Une fois cette formation complétée, les accompagnantes à la naissance doivent suivre des cours de perfectionnement (allaitement, gestion de la douleur, etc.) et dix stages supervisés afin d’obtenir leur certification, ce qui leur permettra de remettre des reçus aux fins d’assurance.

En rafale
• Il faut compter environ 1 200 $ pour suivre la formation de base dans l’une ou l’autre des écoles privées.
• La plupart des accompagnantes à la naissance exercent à temps partiel. Il s’agit d’un métier idéal pour les mamans qui désirent concilier travail et vie de famille.

Autour de la vie

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•    Marie-Geneviève Larin, accompagnante à la naissance
•    Formation : Apprentissage de base en accompagnement à la naissance (2013) et perfectionnement (2014) au centre de maternité Mère et Monde

Pourquoi avez-vous choisi cette profession?
J’ai quatre enfants et j’ai eu une accompagnante à la naissance pour chacun de mes accouchements. Entre mes grossesses, j’ai développé une véritable passion pour la périnatalité. C’est lors de ma troisième grossesse que mon accompagnante s’est mise à me parler davantage de toutes les facettes de son métier. L’idée de devenir accompagnante à mon tour a tranquillement fait son chemin. J’ai suivi la formation pour mon intérêt personnel et j’ai vraiment pris plaisir à accompagner les couples dans cette aventure.

Quelles sont les principales tâches d’une accompagnante à la naissance?
Je vais au domicile des clients pour offrir des cours prénataux personnalisés en fonction des sujets qui les intéressent ou des aspects qui les préoccupent. Je suis également présente à l’accouchement afin de préserver la bulle du couple, de faire respecter le plan de naissance et d’outiller le père afin qu’il soit plus participatif. J’assure également un suivi après l’accouchement, selon les besoins. En tout temps, je suis disponible pour mes clients par courriel ou par téléphone.

Quelles qualités doit posséder une accompagnante à la naissance?
De l’empathie, du respect et une grande passion pour le métier. Il faut également avoir une bonne capacité d’écoute et être ouverte d’esprit afin d’accompagner les couples selon leurs désirs, pas les nôtres.

««Nous aidons à préserver la bulle du couple et à donner des outils au père afin qu’il soit encore plus actif au moment de l’accouchement.» – Marie-Geneviève Larin

Quels aspects du travail préférez-vous?
Accompagner un couple qui devient des parents. C’est une chance de pouvoir vivre ces moments très forts avec les familles. Le rush d’adrénaline au moment de l’accouchement est aussi un moment que j’adore.

Quelles sont les difficultés liées à votre travail?
Les horaires de travail atypiques. Quand je pars pour un accouchement, je ne sais jamais combien de temps ça va durer. Les nuits sont parfois très courtes! Heureusement, je peux compter sur un bon réseau, qui prend la relève lorsque je dois m’absenter.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut devenir accompagnante à la naissance?
Avoir une passion pour tout ce qui touche la périnatalité et aller chercher une bonne formation de base.

 

 

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