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10 erreurs à éviter quand on négocie son salaire

Viser trop haut ou accepter trop rapidement une offre sont deux exemples d’erreurs commises au cours de la négociation de son salaire. En voici 10 autres à éviter si on ne désire pas avoir un arrière-goût de défaite en sortant du bureau du patron.

Se surévaluer
Un petit travail d’introspection s’impose avant de mettre les pieds dans le bureau de son patron. «Les évaluations de rendement et les commentaires des collègues sont de bons indices pour savoir ce qu’on vaut», explique Paul-Olivier Salvail, CRIA et consultant principal à Optima. Ainsi, si on dépasse souvent les objectifs, on est plus justifié de demander une augmentation que si on n’a pas «performé».

Choisir le mauvais moment
Si l’entreprise fait face à des difficultés financières ou s’il s’agit d’une période hyper occupée, la rencontre sur le salaire est une cause perdue d’avance. Il faut se fier à son sixième sens.

Dénigrer ses collègues
Un tel comportement laisse sous-entendre que vous n’êtes pas un joueur d’équipe. Il vaut mieux mettre l’accent sur la façon dont vous aidez vos collègues dans leur travail.

S’adresser à la mauvaise personne
Certaines personnes passent d’abord par les ressources humaines parce qu’elles sont mal à l’aise de discuter de la question avec leur patron. Or, dès leur sortie du bureau, le service des RH risque d’appeler leur patron pour en savoir plus, ce qui fait perdre du temps et peut créer un certain malaise. Il vaut mieux utiliser la voie directe.

Parler d’augmentation au lieu de révision
Les mots sont puissants et peuvent avoir une connotation péjorative. C’est le cas du mot «augmentation», qui donne l’impression qu’on ne gagne pas assez. «Parler de révision est plus juste et comprend d’autres formes possibles de négociation, comme les vacances et autres avantages sociaux», précise le CRIA.

Attendre trop longtemps
Si vous considérez être sous-payé depuis très longtemps et que vous n’avez pas pris de mesure pour changer la situation, vous risquez d’être impatient en entrant dans le bureau de votre patron et de ne pas tenir un discours logique au sujet des motifs qui justifieraient votre augmentation. Parlez-en dès que vous estimez votre situation injuste.

Ne pas se préparer
Soyez assuré que votre patron sait lorsque vous faites du bon travail et qu’il connaît votre valeur. Pour le convaincre, mettez l’accent sur ce que vous comptez apporter à l’entreprise à l’avenir en vous appuyant sur vos réalisations et sur des comparatifs sur le marché du travail pour bien mettre en lunière vos responsabilités.

Exiger une réponse immédiate
Lorsqu’un employé a l’intention de rester, il n’acculera pas son patron au pied du mur en exigeant un changement immédiat à sa paie. Parfois, une augmentation n’est possible que six mois plus tard, pour diverses raisons. Patience!

Ne penser qu’à ses besoins
C’est bien beau de penser à tout ce qu’une augmentation aura de positif dans votre vie, mais il faut aussi penser à l’entreprise, dans un esprit de donnant-donnant. En contrepartie de mon augmentation, qu’est-ce que je peux offrir de plus à l’entreprise?

Utiliser le chantage
Dire qu’on va démissionner si on n’a pas ce qu’on veut est peu susceptible de retenir favorablement l’attention de l’employeur. «Si l’employé a reçu une meilleure offre ailleurs, il doit montrer qu’il préférerait rester dans l’entreprise et demander si celle-ci compte faire un bout de chemin sur le plan salarial», mentionne Paul-Olivier Salvail.

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