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Offrez un choix

Bannière web du chroniqueur Alain Samson pour le journal Métro
Photo: Métro

Personne n’aime être obligé de faire quelque chose. Quand ça se produit, on adopte souvent une attitude de repli et on reste campé sur nos positions. Par exemple, si vous dites à votre ado de sortir les ordures, il est possible qu’il réponde qu’il n’a pas le temps, que ses devoirs ne sont pas terminés et que le sujet reste clos pour toute la soirée.

La même chose arrive au travail. Vous déclarez qu’il y aura un meeting virtuel demain à 13h et plusieurs vous disent qu’ils ne pourront pas participer parce qu’ils ont déjà quelque chose de prévu. Votre projet de rencontre vient de tomber à l’eau.

Que diriez-vous d’offrir un choix aux gens au lieu de les confiner à une décision précise ? Par exemple :

« Il faudrait sortir les ordures ce soir. Préfères-tu le faire avant ou après le souper ? »

« Il y aura un meeting demain. Rendez-vous sur Doodle et répondez au sondage pour que je sache quelle heure vous convient le mieux. »

Quand vous offrez un choix, vous redonnez le contrôle aux gens. Au lieu de se sentir obligés, ils se sentent aux commandes de leur vie et ils répondent positivement. Et quand ils vous répondent, vous pouvez compter sur le fait qu’ils seront fidèles à leur engagement puisque c’est eux qui l’ont décidé.

Les gens qui œuvrent en vente le savent depuis longtemps. Souvent, quand arrive le temps d’annoncer qu’il achète, le client se sent stressé et pressé de prendre une décision. Dans ce temps, il suffit de lui offrir un choix :

« Et puis, allez-vous choisir le modèle A ou le B ? »

« Préféreriez-vous une livraison vendredi ou samedi ? »

Quand ces questions sont posées, les clients se sentent soudainement moins pressés et ils répondent plus positivement. Ce n’est pas de la magie. C’est juste que les êtres humains n’aiment pas se sentir obligés.

Alors, si vous souhaitez commander du resto ce soir, regardez votre bien-aimé et dites-lui : « J’aurais envie de resto ce soir. Préfèrerais-tu du poulet, du chinois ou de la pizza ? Les trois me feraient vraiment plaisir… » Vous lui offrez le choix et il sera content de vous faire plaisir. Vous n’aurez donc pas à faire le souper.

Communiquer, c’est s’assurer que notre vis-à-vis se sente confortable et qu’il ne se retrouve pas confronté à une décision qui lui est imposée. Ce faisant, vous diminuez le stress ambiant et vous favorisez l’engagement de l’autre. Cela ajoute du lubrifiant dans vos relations avez les autres et les rend bien plus agréable.

Alors, que ferez-vous avez cette chronique ? Prévoyez-vous la partager ce soir ou demain matin ?

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