Soutenez

Communiquer avec les personnes difficiles

Bannière web du chroniqueur Alain Samson pour le journal Métro
Photo: Métro

Dans mon livre Sois positif ou bedon reste chez vous, je les ai appelé des vampires énergivores. Vous savez, ces gens auprès de qui vous sentez votre énergie décroître. Parmi eux, il y a le défaitiste, la brute, le saule pleureur, l’être supérieur, le colérique, la victime, l’humoriste acerbe et le destructeur d’estime organisationnelle. Dans tous les cas, ce sont des gens qui vous minent le moral et qui affaiblissent la cohésion de l’équipe.

Que faire avec ces êtres négatifs ? Dans un premier temps, ne tentez pas de les changer. Ce serait vain. Leurs comportements font souvent partie intégrante de leur personnalité et vous n’êtes pas un thérapeute. À la rigueur, vous pouvez les éviter mais ce n’est pas toujours possible. Il s’agit peut-être de votre patron ou de votre conjoint…

N’hésitez pas cependant à communiquer vos frontières. Nul n’a le droit de vous traiter autrement que vous le méritez. Dites-leur que vous les respecterez avec respect s’ils font de même avec vous.

Dans un deuxième temps, concentrez-vous sur les comportements observables et ne portez pas de jugement. Au lieu de dire à quelqu’un qu’il ne sait pas vivre, dites-lui quel comportement doit changer chez lui. Allez-y de manière succincte. Par exemple : « j’aimerais que tu arrêtes de m’appeler le p’tit gros ». Dans le premier cas, il prendra votre propos pour une attaque personnelle et il ne saura pas quoi en faire tandis que dans le deuxième, il sait dorénavant quoi faire pour rester dans vos bonnes grâces.

Dans plusieurs cas, vous devrez miser sur la solidarité du groupe. Si, par exemple, un de vos vampires énergivores est un humoriste acerbe et qu’il aime s’attaquer aux autres sous le couvert de l’humour, c’est au groupe qu’il revient de lui dire que ce n’est pas drôle. S’il perd sa récompense (les rires de ceux qui n’ont pas été attaqués), il finira par réduire le nombre d’attaques.

Troisièmement, misez sur leurs forces. Quand arrive le temps de déterminer laquelle parmi plusieurs options sera retenue, tournez-vous vers le défaitiste et demandez-lui ce qu’il pense de chacune. Il accomplira le travail avec plaisir et vous pourrez l’en remercier.

Finalement, si les comportements nuisibles se poursuivent, il peut être temps d’en parler à votre patron. Il est en partie responsable de climat de travail et il n’est peut-être même pas conscient de ce qui se passe. Cette personne n’a peut-être pas sa place dans votre organisation.

Bref, protégez-vous. Communiquez vos attentes sans porter de jugement et, malgré les irritants, concentrez-vous sur ce qui importe vraiment. Entourez-vous de gens positifs qui viendront compenser les attaques de personnes qui trouvent des récompenses dans le négativisme.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.