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Par le jeu, les pères encouragent les enfants à se maîtriser

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Les enfants qui jouent avec leur père sont moins susceptibles de souffrir de troubles du comportement Photo: Métro

Des chercheurs européens ont trouvé un lien entre les pères qui s’amusent avec leurs enfants et la capacité de ceux-ci à contrôler leur comportement et leurs émotions plus tard dans la vie.

Cette méta-analyse, menée par une équipe de la Faculté d’éducation de l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni, et la LEGO Foundation danoise, a analysé 78 études publiées au cours des 40 dernières années pour savoir si les interactions ludiques entre pères, mères et enfants au cours de leurs trois premières années de vie pouvaient avoir des effets sur le comportement des enfants lorsqu’ils grandissaient.

Des résultats intéressants

Les chercheurs ont noté de nombreuses similitudes entre la manière de jouer des pères et des mères avec leurs petits, mais les pères avaient tendance à privilégier les jeux plus physiques, comme les chatouilles, les courses-poursuites ou le fait de porter leur enfant sur le dos.

Les jeux turbulents et physiques privilégiés par les pères aident les enfants à développer des habiletés particulières.

Les chercheurs ont par ailleurs trouvé que dans la plupart des études qu’ils avaient consultées, il y avait un lien constant entre les interactions ludiques entre pères et enfants et la capacité qu’ils avaient à contrôler leurs émotions plus tard dans la vie. Les enfants qui appréciaient jouer avec leur papa étaient moins susceptibles de souffrir d’hyperactivité ou de troubles du comportement ou des émotions, ils étaient plus capables de contrôler leur agressivité et moins susceptibles de s’en prendre à d’autres enfants en retour.

«Les jeux physiques créent des situations drôles et excitantes pour lesquelles les enfants doivent savoir s’autoréguler», explique le chercheur Paul Ramchandani.

«C’est un environnement sûr dans lequel les enfants peuvent s’entraîner à répondre. S’ils réagissent de la mauvaise manière, ils pourront se faire gronder, mais ce n’est pas la fin du monde – et la prochaine fois ils s’en souviendront peut-être et se comporteront différemment.»

Les auteurs soulignent cependant que les enfants élevés uniquement par leur mère ne seraient pas forcément en manque de stimulation.

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