Soutenez

Maman, papa, je ne sais pas quoi faire!

Orientation & Cie
Photo: Métro

Nous avons nous-mêmes été adolescents et avons vécu le moment des choix scolaires et professionnels.

Les expériences sont différentes d’une personne à une autre: on peut savoir depuis l’enfance ce qu’on veut faire plus tard ou avoir peur de se tromper et ne pas savoir où on va. Nos jeunes sont-ils si différents de nous? Comme parents, nous jouons un rôle primordial, que nous pouvons exercer en aidant nos jeunes à vivre positivement ces périodes de décisions. 

Dans le cadre de la Semaine québécoise de l’orientation 2019 (du 4 au 8 novembre), je partage aujourd’hui quelques clés pour vous aider à accompagner votre jeune tout au long de son parcours.

  1. Tout d’abord, favorisez sa motivation scolaire et sa confiance en ses compétences en lui montrant votre propre confiance en sa capacité de réussir. Valorisez l’effort et la possibilité d’apprendre par les obstacles, et même les échecs, en les utilisant comme des tremplins. Une attitude positive aura l’effet de l’encourager à persévérer et à trouver un sens à ses études. Il arrivera ainsi à bâtir des projets. 
  2. Non, à 16 ou 17 ans, on n’a pas à faire un choix pour la vie. Le bon choix n’existe pas; le mauvais non plus, d’ailleurs. Le but est de faire un choix pour soi, en fonction de ses intérêts et ses compétences, dans le respect de sa personnalité et de ses valeurs. Aidez votre jeune à se connaître, en lui reflétant ses qualités et ses habiletés. Faites-lui part de vos observations. Un exemple: «Je vois que tu t’exprimes bien lorsque tu parles aux gens.» 
  3. Se baser uniquement sur les perspectives d’emploi, les salaires et les listes de métiers en pénurie comporte des risques de faire fausse route. Pour avoir un effet durable sur la motivation, un choix doit surtout être basé sur son profil personnel, tout en tenant compte de la réalité du marché.
  4. Évitez de vous moquer de ses idées, qui peuvent parfois vous sembler farfelues. L’exploration est une étape de découvertes et d’ouverture. Accompagnez-le dans sa recherche d’information. Vos questions peuvent l’aider à préciser sa vision: «Qu’est-ce qui te plaît dans cette idée? Qu’est-ce qui est important pour toi dans ce métier?»
  5. Votre jeune a des besoins particuliers (EHDAA, TDAH, troubles anxieux, TSA, etc.)? Les choix seront peut-être plus restreints, l’obligeant à faire une croix sur certains métiers. Renseignez-vous sur les différents parcours de formation et d’intégration à l’emploi. Les conseillers ou conseillères d’orientation (c.o.) peuvent aussi faire une évaluation spécialisée et suggérer des pistes correspondant à son profil.
  6. Si vous êtes originaire d’un autre pays, les défis d’adaptation sont nombreux. Vous renseigner sur le système scolaire québécois vous aidera à accompagner vos jeunes. Par ailleurs, le fait de vous engager dans des activités à l’école les encouragera à s’engager aussi et à persévérer pour aller jusqu’au bout de leurs projets.

Enlevez-leur de la pression, ainsi qu’à vous-mêmes, en évitant de dramatiser, même si parfois l’inquiétude est plus forte. L’identité se construit graduellement, grâce à diverses expériences.

Conseils, outils et conférences pour aider les parents du Québec à éclairer l’horizon de leurs jeunes pendant la Semaine québécoise de l’orientation 

  • Suivre la page Facebook de l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec (@OCCOQ) pour avoir accès à cinq conférences vidéo (une par jour, à 19 h 30).
  • Consulter le site sqo.espaceparents.org, qui propose des conseils, des articles ainsi que l’horaire des conférences offertes par des c.o. de différentes régions du Québec.

Josée Landry, c.o., est présidente de l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.