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Simon-Olivier Fecteau heureux de la réaction du public

Photo: Yves Provencher/Métro

Au matin du 2 janvier, Simon-Olivier Fecteau était encore sur un nuage à la suite des diffusions du Bye Bye 2016.

Celui qui portait les chapeaux de producteur de contenu, de réalisateur, d’auteur et même d’acteur a été bombardé de 3000 messages via les réseaux sociaux. Des messages de personnes qui ont aimé le Bye Bye 2016. «C’est la première fois que j’ai autant de commentaires», a dit celui qui n’hésite pas à parler du Bye Bye 2016 comme du plus gros projet de sa carrière.

Certes, il avait déjà été réalisateur pour les Bye Bye  de RBO en 2006 et en 2007, mais cette fois, tout passait par lui et par Guillaume Lespérance. Ce dernier est aussi producteur, entre autres, de Tout le monde en parle et  d’Un souper presque parfait. Les deux hommes se connaissent très bien puisque Guillaume Lespérance a été directeur de production de l’émission Chick’n Swell et a produit En audition avec Simon.

Le soir du 31 décembre, lors de la première diffusion du Bye Bye 2016, Simon-Olivier reconnaît qu’il était nerveux. Extrêmement nerveux. En fait, il regardait le Bye Bye du coin de l’œil puisqu’il avait les yeux rivés sur les réseaux sociaux, à la recherche des commentaires du public. C’est le lendemain qu’il a finalement pu regarder le Bye Bye 2016 à tête reposée.

«Sincèrement, j’ai eu du fun à le regarder et j’ai beaucoup ri», a dit modestement l’artiste originaire de Chesterville. De façon non officielle, il a commencé à travailler sur le Bye Bye en mars dernier et au cours des deux derniers mois, il a passé plus de temps dans les bureaux de Radio-Canada que chez lui. «J’ai dormi environ trois heures par nuit durant cette période», a-t-il laissé entendre.

Il faut faire avec
Avec tous les messages qu’il a reçus, il faut croire que la population québécoise a aimé le Bye Bye. Par contre, certains n’ont pas aimé comme le journaliste Hugo Dumas de La Presse qui en a fait une critique négative.

«On veut toujours avoir de bonnes critiques, mais c’est le public qui est d’abord et avant tout notre premier client», a fait valoir Simon-Olivier Fecteau.  

Du doigté!
S’il y a bien un événement télévisuel dont tout le monde parle et qui est scruté à la loupe à l’arrivée de la nouvelle année, c’est bien le Bye Bye.

Impossible d’en réaliser un sans se payer la tête de quelques personnalités qui ont marqué les 12 derniers mois. Le défi était de taille cette année alors que les mots «censure» et «politically correct» ont souvent fait la manchette dans les médias. Sans oublier que les derniers Bye Bye ont soulevé, à l’occasion, de la controverse.

«On dirait qu’il y a un certain non-dit que le Bye Bye doit être chien pour être intéressant. On voulait d’abord et avant tout être drôle et intéressant. Parfois, c’était chien, mais ce n’était pas le but premier», a insisté Simon-Olivier.

Lorsqu’on lui demande s’il sera de retour l’an prochain pour le Bye Bye 2017, il a été plutôt évasif. «Je ne sais pas encore, mais pour le moment, on va laisser la poussière retombée.»

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