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Critique CD : BEYRIES, Japandroids et Ian Janes

écouteurs musique critiques CD Photo: Getty Images/iStockphoto

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Beyries, Japandroids et Ian James

Enchanteur
BEYRIES
Landing
Note:

Le charme a opéré dès la première écoute de ce premier album de BEYRIES, Amélie de son prénom. Sa voix feutrée, enveloppante, et ses mélodies enlevantes au piano nous ont d’abord conquis. Puis, on a été happé par la sincérité et la résilience qui se dégagent de ses textes. «Ohhh darling, There is no more to say, Life is hard sometimes, Along the way», chante l’auteure-compositrice-
interprète, qui parle en connaissance de cause – elle a survécu au cancer du sein – sur la pièce la plus folk de l’album, Along the Way. Landing atterrit dans nos écouteurs tout en douceur, pour notre plus grand
bonheur.

– Marie-Lise Rousseau

Autre chose
Japandroids
Near to the Wild Heart of Life
Note:

Les Japandroids sont arrivés en 2009 avec un solide premier album, Post-Nothing, suivi d’un sapré something, à savoir Celebration Rock, fête de disque. Leur numéro trois, moins punk, moins garage, s’ouvre sur des pièces au son presque propre, même si dans North East South West, il est, entre autres, question de narcotiques et de nuits new-yorkaises. On s’étonne et on réalise : le guitariste Brian King et le batteur Dave Prowse ont grandi et ne rêvent plus de french kiss des french girls. Reste qu’après le départ déstabilisant surviennent des morceaux délicieusement distorsionnés comme No Known Drink or Drug, et plein de «oh oh oh». Oh oui.

– Natalia Wysocka

Disparate
Ian Janes
Yes Man
Note:

Originaire de la Nouvelle-Écosse, Ian Janes se présente comme un artiste caméléon capable de passer du rock au country, avec de grandes influences folk et des touches de soul. L’énergique pièce titre Yes Man et la ballade bluesy Lying Awake donnent un bon aperçu de ce que l’auteur-compositeur-interprète est capable de faire, c’est-à-dire des chansons rythmées, efficaces, bien réalisées. Malheureusement, l’auditeur doit aussi se taper une série de ballades country génériques. À éviter, Country Song, chanson sirupeuse à l’excès que ne renieraient pas Tim McGraw et Keith Urban (ce n’est pas un compliment).

– Benoît Valois-Nadeau

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