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Cette semaine, Métro craque pour Baby-sitter, Big Jay Oakerson, Bienvenue en 2067…

Photo: Magali Cancel / Collaboration spéciale

Cette semaine, Métro craque pour la pièce Baby-sitter à la Licorne, What’s Your F@#king Deal? de Big Jay Oakerson, Bienvenue en 2067, la voix de Pennywise dans la bande-annonce de IT, la place Émilie-Gamelin, Dunkirk et un autre trip nostalgique avec la deuxième saison de Stranger Things.

1.  Baby-sitter à La Licorne

Des dialogues grinçants, un sujet hautement d’actualité, un casting parfait, une mise en scène efficace. Tout fonctionne dans cette comédie dramatique signée Catherine Léger. Lors d’un match de football, un «bro» un peu nono lance un commentaire inapproprié à une commentatrice sportive. La vidéo de sa niaiserie devient virale. Son frère, journaliste qui met constamment de l’avant sa vertu, regardez-moi comme je suis bon, comme je suis féministe, comme je suis irréprochable, est outré. Il le sermonne : «Tu dois écrire une lettre d’excuses!» Et tant qu’à y être, pourquoi ne pas t’excuser à ta mère, à ta sœur, à ta fille? À Virginia Woolf, à Marilyn Monroe, à Anne Hébert? À toutes les femmes? Même à celles qui n’ont rien demandé? Car oui, c’est de cela qu’il est question aussi. De cette tendance à soi-disant protéger pour bien paraître, soi-disant compatir pour acquérir quelques reflets de célébrité. Brillant. (Natalia Wysocka)

2.  What’s Your F@#king Deal?
«Eh bien. Il y a littéralement une trace de gens dans la place.» Ouaip. Il y avait quelque chose comme 28 personnes au show de Big Jay Oakerson mardi dernier. Mais quel show. L’humoriste spécialisé dans l’impro avec la foule, debout devant une foule qui n’en était pas une, a néanmoins assuré, balançant blague sur blague, malgré la visible déception. Que voulez-vous, même les grandes vedettes ont des soirées tranquilles. (Chapeau aux spectateurs qui ont embarqué, et particulièrement à «l’avocat moustachu qui avait l’air de s’appeler Rick».) On lui souhaite plus de monde ce soir et demain à 23 h 59, au Café Cléopâtre. (Natalia Wysocka)

3. Bienvenue en 2067
Apprendre une langue autochtone sera obligatoire à l’école. L’homme aura créé le «mammou-phant». En Californie, berceau des entreprises technos, les habitants de Berkeley auront comme maire un algorithme inspiré de l’économiste Piketty et ayant l’éloquence de JFK. Quand ça? En 2067! Alors qu’avec le 375e et le 50e d’Expo 67, 2017 est plutôt synonyme de retour dans le passé, l’animateur Jean-René Dufort, notamment accompagné de Barbara-Judith Caron et de Marianne Désautels-Marissal, voyage dans l’avenir avec son vaisseau-studio. Pas toujours rassurant, mais ô combien pertinent. Le samedi à 17 h et le dimanche à 14 h à Ici Radio-Canada Première ou offert en balado.(Baptiste Barbe)

4. La voix de Pennywise
Encore une bande-annonce qui met en vedette des enfants terrorisés par une créature (voir numéro 7). Cette fois, on parle de It, le remake du classique de 1990. Dans la plus récente bande-annonce, on entend pour la première fois la voix de l’horrible clown sanguinaire Pennywise. Elle est franchement aussi terrifiante que son costume. Ça promet. Le film sort le 8 septembre. (Mathieu Horth Gagné)

5. La place Émilie-Gamelin
La renaissance de la place Émilie-Gamelin symbolise bien la créativité mont­réalaise. Ça nous a frappé en regardant Rouge, le spectacle gratuit de cirque. Ça a commencé timidement il y a quelques années par d’énormes jeux d’échecs. Puis les Jardins Gamelin et leur paillote d’agriculture urbaine. On a ensuite installé l’énorme œuvre d’art filaire de Janet Echelman, puis ressuscité la sculpture fontaine, le tout sans (trop) tasser les itinérants. Cette année s’est ajouté le tronçon de piste cyclable manquant qui permet de repartir vers l’est. À Montréal, tout arrive; faut juste être très patient! (Mathias Marchal)

6. Dunkirk
Comme chaque film de Christopher Nolan (en excluant les Batman), Dunkirk est d’abord une expérience. D’innombrables films ont montré l’atrocité de la guerre, mais très peu en ont aussi bien rendu l’angoisse. Du grondement affolant d’un avion ennemi au fracas des balles brisant le silence d’une rue déserte; du grouillement débilitant de la multitude abandonnée sur la plage à la montée affolante de l’eau dans un cockpit; tout, ici, passe par l’esthétisme. Si une proposition artistique sur l’histoire suscitera toujours son lot de critiques (la place laissée aux Français a été, à juste titre, dénoncée), Dunkirk n’en demeure pas moins une œuvre marquante. (Maxime Huard)

7. Un autre trip nostalgique avec la deuxième saison de Stranger Things
Une arcade, la voix hors champ de Vincent Price dans le clip de Thriller, les costumes et la trappe à fantômes de Ghostbusters. La nostalgie est encore en vedette dans la nouvelle bande-annonce de la deuxième saison de Stranger Things, qui sera disponible sur Netflix le 27 octobre. En plus de l’enrobage irrésistible pour n’importe quel enfant des années 1980, la série semble avoir conservé son équilibre parfait entre horreur, intrigue et aventure. Ça serait le fun si l’Halloween pouvait arriver un peu plus tôt cette année. (Mathieu Horth Gagné)

On se désole pour…

Les résultats sportifs persos en guise de nouvelles

Le sport, c’est génial. En faire, c’est trop bien. Mais ce désir étrange que ressentent certains animateurs à partager leurs résultats amateurs avec leurs auditeurs jour après jour ne cessera jamais de nous étonner. Allumer la radio pour apprendre ce qui se passe dans le monde et apprendre plutôt combien vous benchez? Pas intéressés. Parlez-en à vos chums, à vos blondes. Quoique, à bien y penser, ils vous ont peut-être dit la même chose : «Bébé, j’suis tanné de t’entendre parler du marathon de Boston. Parles-en à ta job.» Non. Pitié. (Natalia Wysocka)

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