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Cette semaine, Métro craque pour Hubert Lenoir, Like-moi, La cure, Dominique Fils-Aimé…

Cette semaine, Métro craque pour l’album d’Hubert Lenoir, Darlène, la nouvelle saison de Like-moi, la prestation de Patrice Coquereau et André Robitaille dans la pièce de théâtre Les fourberies de Scapin, le documentaire La cure, la proposition musicale de Dominique Fils-Aimé avec son album Nameless, l’entretien que l’ancien président américain Barack Obama a accordé à David Letterman et la troisième saison de Lovesick,

1. Darlène, d’Hubert Lenoir
On pourrait reprocher plein de choses au premier effort solo d’Hubert Lenoir, aussi membre du groupe indie-folk The Seasons : une abondance de styles musicaux (glam rock, soul, funk, jazz), des textes qui vont dans tous les sens, du saxophone mur à mur… Mais, au contraire, c’est cette extravagance pleinement assumée et l’ambition de son créateur qui font tout le charme de cet album. À tout juste 23 ans, l’artiste originaire de Québec démontre un talent fou pour créer des mélodies accrocheuses et des textes frappants. Au risque de l’idolâtrer trop vite, on ne peut s’empêcher de noter des similitudes avec de gros noms comme Rufus Wainwright ou Elton John, version seventies. À découvrir en priorité, Fille de personne, version I, II et III, impossible à écouter sans sourire, et la reprise de Si on s’y mettait de Jean-Pierre Ferland, que l’auteur-compositeur-interprète est parvenu à s’approprier brillamment. (Benoit Valois-Nadeau)

2. La nouvelle saison de Like-moi
La nouvelle saison de Like-moi est arrivée sur nos divers écrans, ce qui permet de se munir de nouveaux insides entre initiés. Les auteurs de l’émission ont saisi à bras le corps les sujets chauds de l’actualité, comme les agressions sexuelles et le racisme. Une bonne façon de désamorcer les tensions. Donc, si vous n’êtes pas raciste, que vous dites «non» aux agressions et que vous êtes de type «romantique avec des totons», cette saison est à regarder. Le lundi à 22h à Télé-Québec. (Dominique Cambron-Goulet)

3. Robitaille et Coquereau dans Les fourberies de Scapin
Un duo inattendu nous a charmée dans l’adaptation – qui rate cependant parfois la cible – par Carl Béchard du classique de Molière. On ne pouvait s’empêcher de sourire quand le Scapin d’André Robitaille, qui trouve son aise dans le rôle du comploteur, et l’Argante de Patrice Coquereau partageaient la scène. Leur expérience, leur complicité sur scène et même leur projection de voix faisaient de l’ombre au reste de la distribution (oui, on inclut Benoit Brière dans le lot). Jusqu’au 18 février au Théâtre du Nouveau Monde. (Carine Touma)

4. La cure
La cure suit le parcours de toxicomanes au bout du rouleau qui tentent une fois pour toutes de s’arracher à leur dépendance en participant à une cure fermée. De ce sujet dur et potentiellement rebutant, les créateurs ont réussi à faire une série documentaire captivante et pleine d’humanité. Même si on entre profondément dans l’intimité des participants, jamais on ne tombe dans le voyeurisme ou le misérabilisme. Au contraire, on finit par admirer la ténacité, le courage et l’honnêteté de ces écorchés vifs et des intervenants qui tentent de les aider. Le jeudi à 20 h à Télé-Québec. (Benoit Valois-Nadeau)

5. Nameless
Dominique Fils-Aimé, révélée par La Voix en 2015, offre avec Nameless une proposition bienvenue dans le paysage musical québécois. En effet, l’auteure-compositrice-interprète utilise avec talent plusieurs palettes (jazz, blues, soul et R&B) trop peu souvent exploitées dans la pop d’ici. Très épurée, voire minimaliste à certains moments, Nameless ne manque pas de souffle. Que ce soit son interprétation délicate de Strangefruit, la presque trip-hop Home ou Unstated, où la puissance des cordes contraste avec la douceur de sa voix, l’album est plein de morceaux qui méritent qu’on s’y attarde. Dominique Fils-Aimé présentera son nouvel album au Centre Phi le 28 mars. (Benoit Valois-Nadeau)

6. Barack Obama chez Letterman
David Letterman est sorti de sa courte retraite pour présenter une nouvelle série d’entrevues sur Netflix, My Next Guest Needs No Introduction. Et pour commencer en beauté, il a invité la personne qui a le moins besoin de présentation au monde : l’ancien président américain Barack Obama. La foule l’accueille plus que chaleureusement avec une longue ovation. S’ensuit une entrevue d’une heure où peu de sujets chauds sont abordés, mais où on apprend tout de même bien des choses sur Barack, sur ses débuts et sa retraite de la vie politique. On termine le visionnement bien triste qu’il ne soit plus à la Maison-Blanche, mais certainement moins triste que David Letterman. (Virginie Landry)

7. Daniel Ings dans la troisième saison de Lovesick
Perle britannique, Lovesick (anciennement Scrotal Recall), qui revient sur Netflix tous les deux ans nous faire rire pour une huitaine d’épisodes, a fait plus de place aux amis de Dylan (Johnny Flynn) – le jeune homme blond qui tombe amoureux en cinq secondes. Parmi eux, Luke, interprété par Daniel Ings, qu’on peut voir aussi dans The Crown (le meilleur ami du prince Philip). Le don Juan de la bande de colocs volait déjà de nombreuses scènes dans les deux précédentes saisons, mais là, il est carrément devenu le personnage principal. Entre ses scénarios foireux pour draguer ou aider un ami, ses séances chez le psy et sa quête d’amour, Luke est au sommet de sa forme. (Baptiste Barbe)

Et on se désole pour…

The Cloverfield Paradox
Un enchaînement confus et ennuyant de clichés de la science-fiction : le long métrage Le paradoxe Cloverfield (The Cloverfield Paradox) n’est pas beaucoup plus que ça. Alors que la Terre s’enfonce dans une crise énergétique, l’équipage d’une station spatiale doit trouver un moyen de créer une source d’énergie illimitée. Survient… un accident? (on ne sait trop) qui propulse le malheureux groupe dans une autre dimension… ou quelque chose du genre. Des objets se retrouvent dans le corps des gens, des gens se retrouvent dans les murs, et de nombreuses autres péripéties se produisent. Une comédie accidentelle complètement ridicule et fièrement produite par Netflix. (Alexis Boulianne)

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