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Critique CD: Dave Chose, Jesuslesfilles, Alfa Rococo, Frank Custeau

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Dave Chose, Jesuslesfilles, Alfa Rococo et Frank Custeau.

Poésie poutine
Dave Chose
Dave Chose
••••
Le premier album complet de Dave Chose est saisissant. Sa plume exalte le normal, la malbouffe et la bière cheap de dépanneur, et si ses mots sont crus et simples, sa musique est recherchée, allant du grunge au folk 
plus classique, en passant par des moments d’extase flottants et de fuzz mélangeant. Dave Chose est une proposition complète, un tout cohérent et enivrant, mais qui reste accessible. 
On en retire un mélange de joie et de mélancolie, comme un lendemain de brosse par une belle journée d’été. –Alexis Boulianne

Droit au but
Jesuslesfilles
Daniel
•••½
Jesuslesfilles, c’est un groupe d’aujourd’hui avec un son des années 1990. Et ce n’est pas du tout une mauvaise chose. Le quintette de rock francophone ne s’enfarge pas dans les fleurs du tapis. Les chansons sont simples, en général courtes, et bien construites. Leur son, très garage, est épuré au maximum : un peu de distorsion aux guitares et de reverb aux voix, et c’est pas mal tout. La simplicité volontaire de Jesuslesfiles est sa plus grande force. Daniel est un bon album de rock franco à écouter avec le volume dans le tapis, parce que c’est fait pour ça. –Philippe Lemelin

Le temps qui passe
Alfa Rococo
L’amour et le chaos
•••½
Onze ans jour pour jour après la sortie de son premier opus Lever l’ancre, Alfa Rococo nous offre un 4e album plus intime et optimiste qu’à son habitude, mais tout aussi dansant que les précédents. Aujourd’hui parents de deux petites filles, Justine Laberge et David Bussières chantent le temps qui passe trop vite et l’espoir après la noirceur, fils conducteurs de L’amour et le chaos. On pense par exemple aux excellentes pièces Le temps qu’il faut I et II, ou encore à Après le chaos et à Danser dans l’ombre. –Philippine de Tinguy

Faux départ
Frank Custeau
Départs d’août
••½
Frank Custeau, chanteur du groupe sherbrookois Les Conards à l’orange, se lance dans une première aventure solo aux accents folk rock. On pense rapidement à Pépé et sa guitare, non seulement pour sa voix, mais aussi ses mélodies simples et efficaces (le premier extrait Robert Motivé), son côté grivois (Custeau sacrait) et… ses histoires de brosse (Hier). Malheureusement, le tout sent un peu le réchauffé. Dommage parce que, dans sa version sensible, Custeau est capable d’offrir des chansons touchantes et bien tournées, comme Le vieil homme et le fleuve. –Benoit Valois-Nadeau

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