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Cette semaine, Métro craque pour Vendetta: Storie di Mafia, la saison 2 de 13 Reasons Why, The Brooks…

Photo: Sasha Onyschenko /collaboration spéciale

Cette semaine, Métro craque pour Vendetta: 
Storie di Mafia, Rafael Lozano-Hemmer: Présence instable, N’essuie jamais de larmes sans gants, la saison 2 de 
13 Reasons Why, The Brooks, Nos richesses et Le défilé 
des taupes.

1. Vendetta: 
Storie di Mafia
Oubliez Tchaïkovski et les collants. Pensez plutôt mafiosi en complet trois-pièces, contrebande et pots-de-vin, famille et trahison. Annabelle Lopez Ochoa remporte un pari risqué avec ce ballet narratif, presque cinématographique, plein de revirements (et de personnages). Jetés et pirouettes vers un Chicago des années 1950, où la guerre est imminente entre les Carbone, les Bartoni et les Trassi. Don Carbone n’aurait jamais dû refuser une demande le jour du mariage de sa fille! Sans être exceptionnelles, les chorégraphies servent bien l’histoire, qui, sur plusieurs années, raconte l’ascension de Rosalia (Anya Nesvitaylo) dans les rangs du monde interlope. Un conseil: ne vous laissez pas distraire par les paillettes et le charmant crooner, il y a toujours quelque chose qui se trame en arrière-plan. Ce soir et demain, au Théâtre 
Maisonneuve. –Carine Touma

2. Rafael Lozano-Hemmer: Présence instable
Après presque 20 ans de carrière, l’artiste montréalais d’origine mexicaine Rafael Lozano-Hemmer a enfin droit à une rétrospective d’envergure au MAC. Ses impressionnantes installations, qui sollicitent souvent l’implication du public, abordent des thèmes on ne peut plus d’actualité : la surveillance, les réfugiés et l’omniprésence technologique. Une belle occasion de (re)découvrir un créateur pertinent. Au Musée d’art contemporain de Montréal jusqu’au 9 septembre. –Benoit Valois-Nadeau

3. N’essuie jamais de larmes sans gants
«C’est là que l’autre monde l’attend. Ce monde où tout est inversé. Où tous les hommes sont comme lui. Le monde pour lequel il a tourné le dos à son village natal», écrit Jonas Gardell dans ce magistral roman qui vient de lui valoir le Prix des libraires du Québec (roman hors Québec). Plus qu’un récit touchant, c’est une passionnante leçon d’histoire et de sociologie que nous sert l’auteur, qui documente cette époque pas si lointaine où l’intolérance était le lot des homosexuels. Au début des années 1980, Rasmus débarque à Stock-holm en espérant pouvoir se montrer tel qu’il est. Il finira par rencontrer Benjamin, sans savoir que l’ombre du sida plane déjà sur eux. Aux éditions Alto. –Jessica Dostie

4. La saison 2 de 
13 Reasons Why
J’ai aimé 13 Reasons Why saison 2. Suis-je la seule? Gravitant autour de l’histoire d’Hannah, la série approfondit les liens avec cette bande d’ados qu’on apprend à aimer. Cette deuxième saison joue bien son rôle: elle nous divertit et nous sensibilise. Le dernier épisode reste le bémol de cette saison. Il est extrêmement perturbant à la suite d’une violente agression. Sans subtilité et quelque peu mal fignolé, il met aussi la table pour une troisième saison qu’on attend tout de même avec impatience. –Emmanuelle Houle

5. The Brooks
On les qualifie parfois de secret le mieux gardé de la scène musicale montréalaise, mais le resteront-ils encore longtemps? Fidèles à leur réputation, les membres du groupe The Brooks ont livré une autre performance endiablée, mardi, à l’Astral à l’occasion du lancement de leur nouveau EP Freewheelin’ Walking. Portés par leur charismatique chanteur Alan Prater, ces musiciens hors pair (on se souviendra longtemps des solos du saxophoniste Sébastien Grenier et du trompettiste Hichem Khalfa!) offrent un groove imparable et accessible à un large public. En résidence tous les mercredis au Dièse Onze (4115, rue Saint-Denis). –
Benoit Valois-Nadeau

6. Nos richesses
«Jeter des livres? Tu te rends compte de ce que tu dis? Donne-les, garde-les, peu importe, mais ne mets pas des livres à la poubelle», déclare le sage d’Alger Abdallah au jeune Ryad, venu de Paris pour participer à la mutation d’une librairie de 80 ans… en restaurant de beignes. Richesses, c’est d’abord un morceau du nom de ce minuscule havre aux livres baptisé Les vraies richesses. C’est aussi la profonde histoire d’une Algérie qui a vu naître des plumes comme Camus et pleuré les siens jusque dans la Seine. Richesses, enfin, comme la vie d’Edmond Charlot, personnage principal du roman, qui a fait face à la pénurie de papier, à la jalousie des éditeurs parisiens et à mille et une embûches des deux bords de la Méditerranée. Nos richesses, de l’auteure Kaouther Adimi, est le plus récent lauréat du Prix Renaudot des lycéens, moins connu et souvent révélateur de belles surprises. –Baptiste Barbe

7. Le défilé 
des taupes
Ne soyez pas surpris si vous croisez d’étranges créatures dans les rues de Montréal samedi après-
midi. Les taupes géantes du metteur en scène français Philippe Quesne sortiront de leurs terriers le temps d’un défilé diurne dans les rues de la ville et dans le métro (de la station Beaudry à Berri-UQAM). Ces animaux curieux (ou curieux animaux?) sont en ville dans le cadre du Festival TransAmériques, où elles auront droit à leur propre spectacle aux accents rock (underground on présume), La nuit des taupes, du 3 au 6 juin à L’Usine C. Départ à 13h au Cabaret Chez Mado (1115, rue Sainte-Catherine Est). Les taupes se dirigeront ensuite vers les Jardins Gamelin. 
–Benoit 
Valois-
Nadeau

Et on se désole pour…

José Gaudet
Votre mère vous a sûrement déjà dit que si vous n’avez rien de brillant à dire, mieux vaut vous taire. Eh bien visiblement, José Gaudet n’a pas eu le mémo. Ce maître de l’humour pouet-pouet a encore une fois montré son «savoir-faire», alors qu’il était en ondes à Énergie, en comparant Gregory Charles à… du caca. (Il s’est calé encore davantage par la suite en précisant que Gregory était un ami à lui). Ce gag aurait sûrement été raté dans une cour d’école primaire, mais sur les ondes d’une radio commerciale, c’est encore pire. Comme l’humoriste Richardson Zéphir (alias le policier sexy) l’a si bien dit dans sa capsule web sur le sujet: «Quand tu fais de la radio, surveille tes mots!» –Benoit Valois-Nadeau

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