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25 ans et une exposition pour La Petite vie

Photo: Tirée de Facebook

Il y a 25 ans, le 16 octobre 1993, Radio-Canada diffusait le tout premier épisode de La Petite vie, une émission qui allait rapidement devenir un succès monstre partout au Québec. L’œuvre emblématique de Claude Meunier fera d’ailleurs l’objet d’une exposition au musée Pointe-à-Callière, en décembre prochain.

L’institution muséale réservera une exposition entière aux «folles intrigues» des 59 épisodes de la populaire émission comique, qui est connue aux quatre coins du Québec.

«Vous étiez des inconditionnels de Ti-Mé, de Jacqueline, de leur tribu atypique et de leur entourage tout aussi loufoque ? Pour souligner le 25e anniversaire de cette série, [on] vous offre l’occasion de replonger dans l’univers désopilant de la famille Paré», écrit l’organisation muséale sur son site web.

Une occasion, selon l’établissement, «de marcher dans les décors aux accents kitsch de la production originale, d’essayer les costumes de vos personnages préférés, de vous coucher dans le fameux lit vertical et vous asseoir dans la populaire Chevrolet Impala».

«Ils vous ont fait rire à l’écran? Entrez maintenant dans leur… petite vie», note enfin l’institution. Les billets se vendront au coût de 13$, en admission générale.

En plus de Claude Meunier et de Serge Thériault, l’émission-culte a aussi propulsé la carrière de plusieurs acteurs bien connus du Québec. Parmi eux, on compte Marc Messier, Marc Labrèche, Michel Côté, Guylaine Tremblay, Josée Deschênes ou encore Diane Lavallée. Sur Facebook, l’émission – qui a sa propre page personnelle – a réagi mardi à la nouvelle en partageant quelques gaffes de tournage tirées de l’émission Les dessous de La Petite Vie (voir ci-dessous).

Une équipe «extraordinaire»
«C’était une équipe extraordinaire de comédiens incroyables, a expliqué l’auteur et humoriste en entrevue avec Stéphane Rousseau sur les ondes de V, plus tôt cette année. C’était un moment privilégié, où tout est arrivé et tombé à la bonne place.»

Parlant d’un «adon», Claude Meunier a rappelé que le production de la série culte a pourtant été parsemée de plusieurs embûches, au départ. «On n’était pas capables de trouver personne qui voulait produire l’émission, a lâché l’homme de 67 ans.

À ses dires, même la société d’État avait ses propres réserves. Radio-Canada ne voulait pas, par exemple, que les lits soient tenus en position debout, ou encore que le personnage de Môman (joué par Serge Thériault) soit plutôt interprété par une femme. «Ils voulaient le rendre comme un sitcom ordinaire, plus standard», a avancé Claude Meunier à ce sujet.

Mais heureusement, la direction du diffuseur public a finalement accepté l’offre de l’humoriste. Ce dernier dit avoir convaincu Radio-Canada, à l’époque, en comparant son œuvre à celle de l’Île de Gilligan. «C’est une affaire qui n’a pas de bon sens non plus. Ils vont manger du poulet dans la jungle, eh bien nous, c’est un homme qui fait une femme», a avoué M. Meunier au Show de Rousseau.

Dans le passé, il avait par ailleurs reconnu qu’il était difficile, en 1993, d’expliquer ce qu’était au fond le but et la visée de La Petite vie. Aujourd’hui pourtant, la réputation de la série n’est plus à faire. Pas moins de trois millions de personnes regardaient l’émission lors de sa diffusion, en moyenne. La barre de quatre millions de téléspectateurs avait même été franchie en mars 1995, ce qui constitue encore un record pour les séries québécoises de nos jours.

Et même encore aujourd’hui, des centaines de milliers de Québécois la téléchargent ou la regardent en ligne, tous ses épisodes étant disponibles sur Tou.tv notamment.

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