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François Lambert à TLMEP: «Pour faire ton épicerie avec 75$, il faut que tu connaisses les prix partout»

Photo: Karine Dufour/Radio-Canada

De passage à Tout le monde en parle (TLMEP) pour le lancement de son livre Qu’est-ce que j’en pense?, l’entrepreneur François Lambert est revenu sur l’épicerie à 75$, qu’il continue à promouvoir.

L’ancien panéliste de l’émission Dans l’oeil du dragon a expliqué l’origine de cette habitude controversée. «Je viens d’une famille très pauvre et ma mère nous a appris à cuisiner avec pas grand-chose. Lorsqu’on élimine le sucre et la viande rouge, il reste des légumineuses, beaucoup de légumes, du poulet et des oeufs», a-t-il observé.

Il a toutefois admis que l’ex-premier ministre du Québec Philippe Couillard s’était mis les pieds dans les plats en campagne électorale lorsqu’il avait aussi avancé que l’épicerie à 75$ était possible pour tous. «Philippe Couillard n’a pas cuisiné depuis 15 ans, a dit M. Lambert. Il est allé dire que c’est possible, alors qu’il ne sait pas cuisiner.»

«Pour arriver à 75$, il faut que tu connaisses les prix partout, il faut que tu saches où magasiner et il ne faut pas que tu achètes des affaire emballées dans le plastique ou suremballées», a-t-il poursuivi.

Dans un segment humoristique, l’animateur de TLMEP, Guy A Lepage a d’ailleurs questionné l’entrepreneur sur les prix des aliments, un exercice qu’a relevé avec brio M. Lambert.

Une parité injuste?
L’homme d’affaires a également été questionné sur un passage très controversé de son livre, où il questionne la légitimité des quotas et de la discrimination positive.

«Il y a des traits généraux qu’on a, les hommes et les femmes. Les femmes ont tendance à être plus empathiques et les hommes à aller vers des métiers plus techniques. Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les études», a-t-il avancé.

«Si j’avais bâti mon entreprise sur la parité, je n’aurais peut-être pas d’entreprise aujourd’hui. J’embauche les plus compétents.» – François Lambert

L’artiste Émile Proulx-Cloutier, présent sur le plateau, a longtemps débattu avec l’entrepreneur, avançant que «ces mesures-là peuvent permettre de mener un coup de barre» pour atteindre la parité.

M. Lambert n’a pas voulu bouger sur la question. «C’est très frustrant, ce genre de discrimination-là. Je ne peux pas avoir [de poste] parce qu’il y a eu des injustices dans le passé pour lesquelles je dois payer», a-t-il lancé.

 

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