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Un Casse-Noisette vintage et 2.0 à la fois

Photo: Collaboration spéciale

Mélange de tradition et de modernité, mais aussi mélange d’expérience et d’initiation: voilà ce qui décrit le mieux la version de Casse-Noisette proposée par Ballet Ouest de Montréal, qui sera présentée ce week-end à la salle Pierre-Mercure.

Mardi soir, c’est la répétition générale. En coulisses, les 40 danseurs professionnels peaufinent leur maquillage. Plus loin, quelques-uns des 93 enfants de la troupe, dont le plus jeune a sept ans, terminent de revêtir leur costume sous l’œil de leurs parents, qui sont aussi mis à contribution pour monter sur les planches ou s’activer en arrière-scène.

«Dans chaque ville où l’on présente le spectacle, on recrute des enfants sur place alors ça nécessite un important travail d’audition en amont», confie Elaina Colbeck, la directrice administrative de la troupe. Après Montréal, le spectacle sera joué à Saint-Jean-sur-Richelieu, L’Assomption et Saint-Jérôme.

Rien de mieux qu’une petite espiègle pour juger d’un spectacle où l’enfance est à l’honneur, alors Métro a dépêché sur place sa chroniqueuse aux affaires enfantines. «Ark, on voit les fesses du soldat sous son collant», de s’exclamer Anaïs, 6 ans.

Au lieu de s’extasier devant la beauté des costumes et des décors, qui sont inspirés de la première représentation du conte de 1892 à Saint-Pétersbourg, notre chroniqueuse piaffe d’impatience. «Quand est-ce qu’elles arrivent les souris ? […] Moi, dans la vie, ma préférée c’est Clara […] Mais, quand elles arrivent papa, les souris ? […] Le méchant, c’est-tu un vrai magicien? […] Quand les souris vont venir? […] Le frère, il est en conséquence pour de vrai ? Oh, le roi des souris, il se chicane avec le clone! [NDLR: le casse-noisette]».

Le décor, heureux mélange de bois et de projections multimédia, met admirablement en valeur les danseurs. «Moi j’encourage l’équipe de Clara et des clones [NDLR2 : les casse-noisettes!!], parce qu’ils sont plus gentils que les souris».

La fin de la première partie se termine sur un magnifique tableau où une dizaine de ballerines se démènent tout en pointes et en arabesques dans un décor digne de la Reine des neiges (désolé, on consomme un peu trop de culture enfantine actuellement!).

Entracte. Notre chroniqueuse n’ayant pas obtenu la permission de veiller plus tard que 21h, nous sommes dans l’impossibilité de vous rapporter le contenu de la seconde partie. Mais si elle est du même niveau que le reste, vous ne regretterez pas votre soirée. Et on est sûr que cette fois, le rideau tombera jusqu’en bas et on ne verra pas dans le décor la barre de menu de l’ordinateur du technicien en arts visuels! 😉

À la salle Pierre-Mercure, les 8 et 9 décembre.

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