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Rémi sans famille au cinéma

Après une série à succès des années 1980, « Rémi sans famille », adaptation du roman d’Hector Malot qui retrace une histoire poignante d’un jeune orphelin, revient au cinéma, dans une version « moderne » et moins sombre.

Le réalisateur Antoine Blossier a engagé Daniel Auteuil, Virginie Ledoyen et Ludivine Sagnier pour faire « un film d’aventure qui s’ancre dans le patrimoine français tout en étant moderne » sur Rémi, arraché à dix ans à sa mère adoptive et vendu au Signor Vitalis, musicien ambulant qui lui apprendra à chanter.

Accompagné du chien Capi et du singe Joli-Coeur, son voyage est ponctué de rudes épreuves montrées dans des scènes impressionnantes où il fuit les loups sous une tempête de neige ou dans le Londres victorien. Ce périple le mène au secret de ses origines et il finit par découvrir sa mère biologique, une aristocrate anglaise.

Le réalisateur du thriller « La Traque » et de la comédie pour adolescents « À toute épreuve », Antoine Blossier reconnaît avoir pris des libertés vis-à-vis du roman « Sans famille » paru en 1878. Il a doté Rémi d’une voix extraordinaire pour lui offrir « l’opportunité de se dépasser ».

Malleaume Paquin, qui interprète Rémi, 11 ans au moment du tournage et dont c’est le premier rôle au cinéma, a longtemps fait partie du chœur d’enfants de l’Opéra.
« Je ne connaissais pas le livre d’Hector Malot. Antoine Blossier qui voulait que je me concentre sur le scénario, m’a demandé d’attendre la fin du tournage. Je ne l’ai toujours pas lu », souligne le jeune acteur.

Afin de gommer le côté « sombre et naturaliste » du roman, Antoine Blossier raconte l’histoire « à la façon Steven Spielberg », son réalisateur favori, « sous le prisme du regard de l’enfance et de l’innocence ».

Daniel Auteuil dans le rôle de Vitalis « c’était une évidence pour moi, non seulement c’est un acteur extraordinaire, mais il fait partie de notre patrimoine », souligne le réalisateur.

L’acteur dit avoir été séduit par « l’idée de renouer avec un texte classique, une grande histoire populaire, familiale et universelle », « un exercice assez rare ».

Ludivine Sagnier qui interprète la mère adoptive de Rémi se réjouit du fait que le film est « infiniment moins mélancolique et moins misérabiliste que la série » qu’elle regardait à la télévision, petite fille. « Un récit initiatique basé sur la transmission, il tire l’histoire vers le haut ».

Le film est recommandé à partir de six ans, mais pour Virginie Ledoyen qui interprète l’aristocrate et maman d’une fillette handicapée que Rémi rencontre sur une péniche, ce film n’est « ni tout à fait pour enfants ni tout à fait pour adultes mais réunit ces deux publics ».

Le film sortira 8 février 2019 au Québec.

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