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Quand Spider-Man rencontre Spider-Man

Photo: Collaboration spéciale

Spider-Man: Into the Spider-Verse (Spider-Man : Dans le Spider-Verse) ne ressemble en rien aux films de Spider-Man que vous avez pu voir ces dernières années.

Les réalisateurs Bob Persichetti, Peter Ramsey, Rodney Rothman réinventent le film de superhéros avec cette animation tout droit sortie des pages d’un comic.

Bien sûr, ils s’amusent avec le fait qu’il y a eu six films de Spider-Man depuis 2002, mais ils puisent aussi dans la riche histoire du personnage et présentent au spectateur plusieurs versions du légendaire héros créé par Stan Lee et Steve Ditko en 1962.

Le scénario se concentre toutefois sur Miles Morales, à qui Shameik Moore prête sa voix. Quelques jours après s’être fait mordre par une araignée radioactive, l’adolescent doit tout faire pour empêcher l’horrible Kingpin (Liev Schreiber) d’activer un «super collisionneur».

Cette machine a déjà fait venir Peter B. Parker (Jake Johnson), Gwen Stacy ou Spider-Woman (Hailee Steinfeld), Spider-Noir (Nicolas Cage), Peni Parker (Kimiko Glenn) et Spider-Ham (John Mulaney) dans l’univers de Morales.

«Pour nous, il était très important que le cœur de l’histoire soit l’origine de Miles, précise Peter Ramsey, à qui on doit Rise of the Guardians, mais on voulait aussi présenter tous les autres “Spider-Man” et donner un avant-goût de leur monde à eux.»

Le trio de réalisateurs tenait aussi à ce que les spectateurs puissent s’y retrouver et reconnaître les thèmes propres aux films de l’homme-araignée.

«On peut prendre quelque chose de connu, mélanger les pièces et créer une nouvelle version qui reprend les points les plus forts de l’histoire d’une manière encore plus vive. Ça apporte une nouvelle énergie.» – Rodney Rothman, un des trois
réalisateurs du film

«Ils [les Spider-Man du film] pensaient tous être les seuls à avoir été mordus, explique Ramsey. Ils ont tous dû surmonter la perte d’un proche. Et après avoir douté de leurs capacités, ils ont tous trouvé la force de relever les défis qui se présentaient à eux. Et cette partie de l’histoire peut être racontée à répétition.»

Le film ne consacre pas beaucoup de temps à expliquer d’où vient chaque personnage, car les réalisateurs ont supposé que tout le monde savait comment ils ont obtenu leurs pouvoirs.

«Nous nous sommes dit que notre public était très intelligent et connaissait bien les autres films, élabore Bob Persichetti, qui a contribué à la récente version animée du Petit Prince. Nous pouvions sauter quelques étapes puisque le public était en mesure de nous suivre.»

Afin d’entremêler toutes les histoires à celle de Miles Morales dans un immense film de Spider-Man, les têtes pensantes du film se sont basées sur un style en particulier.

«Le hip-hop a été un pilier créatif et une inspiration pour nous, raconte Rodney Rothman. C’est le monde dans lequel Miles baigne, mais c’est aussi un style qui reprend de vieilles idées, les remixe et crée quelque chose qui prend un nouveau sens tout en conservant l’esprit de la pièce d’origine.»

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