Soutenez

Channing Tatum dans Dear John: Acteur polyvalent

Ned Ehrbar - Metro World News

Channing Tatum a un éventail de films de tout genre à son actif. Il a joué dans des films indépendants (A guide to Recognizing Your Saints),  et dans d’autre plus sexy (Step Up) ou à succès (G.I. Joe). Dans son dernier long métrage, Dear John, l’acteur originaire de l’Ala­bama a interprété sous la direction de Lasse Hall­ström (Chocolat) un soldat qui vit une grande histoire d’amour. Métro l’a rencontré.

Croyez-vous au grand amour?
Je crois que l’amour inconditionnel est le seul véritable amour qui existe.  Cela arrive généralement lorsqu’on a un enfant. C’est ça qui est l’amour inconditionnel. Votre enfant pourrait tuer quelqu’un et vous vous diriez qu’il avait probablement une bonne raison de le faire.

Avez-vous aimé travailler avec le réalisateur Lasse Hallstrom?
Lasse est une bête. Il est allergique à tout ce qui est faux. Il ne faut pas le défier. Mais pour ce qui est du jeu des acteurs, il laisse libre cours à notre imagination. C’est très stressant, mais ça te fait travailler encore plus fort. Il m’a dit qu’il me laisserait la même liberté qu’il avait laissée à Leo (DiCaprio) dans What’s Eating Gilbert Grape. Je ne comprenais pas où il voulait en venir. Je lui ai dit : «Donc, tu veux que je joue un déficient?»

Qu’avez-vous été surpris d’apprendre au sujet du soldat des Forces spéciales que vous avez rencontré pour jouer ce rôle?
Ce sont des as de la gâchette. Ils veulent vraiment être là où ils sont. Ils ont la possibilité de faire exploser des trucs tous les jours. Lorsqu’on leur enlève leur artillerie, ils sont comme tout le monde, juste un peu plus cinglés! Ils sont aussi tous fichtrement intelligents.

Préférez-vous jouer un rôle plus dramatique, comme celui dans Dear John, ou participer à des films d’action?
Faire exploser des choses est amusant, mais ils ne laissent jamais les acteurs le faire. C’est le boulot des cascadeurs. Ils ne nous laissent jamais faire ce qui est le plus excitant. Lorsque j’interprète un rôle dramatique, je ressens le film et le personnage d’une façon beaucoup plus intense. C’est un peu inquiétant d’être acteur, car c’est un emploi dans lequel on n’est jamais certain d’être bon.

Bientôt, on vous verra dans le film épique romain Eagle of the Ninth. Comment ça s’est passé?

Mes films préférés sont Braveheart et Gladiator. Ça fait longtemps que je veux faire un film de ce genre. Ç’a a été de loin mon plus grand défi. Pas physiquement, mais plutôt sur le plan du climat. N’allez jamais faire un film en Écosse! Les gens sont très sympathiques et c’est magnifique, mais vous allez être constamment trempé!

Dear John
En salle le 5 février

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.